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Cédric Jubillar criant à Delphine de « se mettre à genoux et de baisser les yeux », révélation déconcertante…

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Le voisinage de Cédric et Delphine Jubillar dans le village où ils ont vécu avant de s’installer à Cagnac-les-Mines fait un portrait peu reluisant de l’artisan et présumé coupable dans la disparition de sa femme. Une voisine l’aurait même entendu très violent verbalement avec l’infirmière du Tarn.

Dans quelques semaines, un triste anniversaire sera célébré : les deux ans de la disparition de l’infirmière du Tarn, Delphine Jubillar. Depuis le 16 décembre 2020, elle n’a plus donné de signe de vie, laissant ses proches dans le plus grand désarroi, parmi lesquels ses deux jeunes enfants, Louis et Elyah. Son mari Cédric, avec qui elle était en procédure de divorce, est actuellement en détention provisoire pour homicide par conjoint. S’il nie les accusations contre lui, ses demandes de libération ont toutes été refusées. Une affaire qui a intéressé la journaliste du Point Valentine Arama, qui publie le livre Delphine Jubillar, une disparition – enquête au coeur d’un fait-divers. Dans son ouvrage aux éditions du Rocher, elle revient sur l’histoire de ce couple maudit, afin de tenter de comprendre mieux ce dossier sans corps.

La journaliste spécialiste « Justice » s’est rendue à Arthès au nord-est d’Albi pour aller à la rencontre de celles et ceux qui ont connu le couple Jubillar. En effet, ils ont vécu dans cette petite commune qu’ils ont ensuite quitté pour s’installer à Cagnac-les-Mines après leur mariage en 2013 et lorsque Delphine est enceinte de son premier enfant. Sans surprise après les nombreux portraits défavorables de Cédric Jubillar depuis les débuts de l’affaire, c’est le peintre-plaquiste qui laisse un mauvais souvenir à ses anciens voisins. La mère du maire de la ville aurait été harcelée par l’artisan, « frappant sa porte la nuit ou en frottant ses mains pleines de cambouis sur le mur blanc de la façade« , raconte l’édile qui a failli en venir aux mains.

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Une autre voisine fera état d’une dispute qui, au regard des événements de 2020, pose beaucoup de questions. En effet, elle avait aussi avec lui des problèmes de voisinages, entre fêtes bruyantes, déjections de son chien n’importe voire une voiture fracturée – elle est certaine qu’il s’agit de Cédric Jubillar. Elle a ainsi confié à l’autrice du livre une scène gravée dans sa mémoire : « Un soir, elle a entendu des cris. Se rapprochant de sa fenêtre, elle assure avoir entendu Cédric crier sur Delphine, lui disant de se mettre à genoux et de baisser les yeux. » La fois suivante où des cris ont été entendus chez les Jubillar, c’était à Cagnac-les-Mines, dans la nuit du 15 au 16 décembre. Depuis, Delphine a disparu.

Une affaire qui patine

La reconstitution des circonstances de la disparition de Delphine Jubillar, pour laquelle les indices sont rares, devait avoir lieu le 9 novembre mais elle a été ordonnée sur demande de la défense, indique l’AFP. La reconstitution « interviendra soit d’ici la fin de l’année, soit en début d’année 2023« , a-t-elle ajouté, soulignant qu’il n’y avait toutefois « aucune certitude« . Me Franck a précisé que la défense de Cédric Jubillar avait « demandé avec beaucoup de force cette reconstitution car on aimerait savoir quel est le scénario de l’accusation (…), pour le moment on ne sait pas trop contre quoi se défendre ». Selon une source judiciaire, « la reconstitution sera soit annulée, soit plus vraisemblablement fixée à une autre date« .

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Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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