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Nantes : une mère condamnée pour avoir fait croire à sa fille qu’elle était gravement malade

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Nantes est secouée par une affaire sordide. La justice condamne une mère pour avoir fait croire à sa fille qu’elle était gravement malade.

Après le drame survenu dans un lycée à Arras ce vendredi 13 octobre, Nantes a récemment été le théâtre d’un procès qui a ébranlé la communauté locale. L’affaire jugée mercredi dernier a suscité l’indignation et la stupeur. Cette affaire, telle que nos confrères du Parisien l’ont rapportée, concerne une mère qui a fait croire à sa fille qu’elle souffrait d’une leucémie.

Les détails de cette affaire sont aussi choquants qu’incroyables. Le stress et l’anxiété générés par ce mensonge ont fini par avoir des conséquences graves sur la santé de la petite fille. Une enfant prise au piège d’un mensonge qui a poussé les limites de l’acceptable.

Nantes choquée par l’affaire

Au cœur de cette affaire sordide se trouve Michèle F., une mère de famille qui, en 2020, a commencé à convaincre sa fille qu’elle était aux prises avec une leucémie, une forme de cancer du sang aux conséquences potentiellement dévastatrices. Mais Michèle ne s’est pas arrêtée là, elle a lancé une cagnotte en ligne sur la plateforme Leetchi pour solliciter la générosité de bienfaiteurs sensibles à la détresse de sa fille. De manière insidieuse, le mensonge a également eu un impact catastrophique sur la santé mentale de la petite fille, générant stress et anxiété. Les donateurs, touchés par la situation dépeinte, se sont mobilisés massivement.

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C’est ainsi que la cagnotte atteignait la somme de 2 815 euros provenant de 92 bienfaiteurs, parmi lesquels des amis, des proches, et même des parents d’élèves de l’école de La Planche, celle où allait la jeune fille. Afin de donner encore plus de crédibilité à son récit, Michèle a pris des mesures extrêmes, comme la coupe des cheveux de sa fille et l’obligation de porter un bandana tout au long de l’année scolaire. Elle expliquait dans la description de la cagnotte en ligne, malgré des fautes d’orthographe, que sa fille commençait à perdre ses cheveux et qu’elle rêvait de ressembler à Elsa, l’héroïne de La Reine des Neiges

La vérité médicale révélée

Au départ, les enquêteurs avaient soupçonné la présence du syndrome de Münchhausen par procuration, une forme de maltraitance où un membre de la famille exagère ou provoque délibérément des problèmes de santé graves chez la victime, généralement un enfant. Cependant, après des examens médicaux approfondis, les médecins ont écarté cette hypothèse. La petite fille ne souffrait pas de leucémie, et Michèle ne présentait pas de troubles psychiatriques ni d’obsession pour le domaine médical. Malheureusement, l’impact psychologique du mensonge avait déjà fait des ravages sur la fillette, qui vivait dans la crainte constante de sa mort imminente. Elle souffrait de fatigue en classe, de maux de tête fréquents, et avait vécu une année de véritable calvaire entre 2020 et 2021. Le tribunal a finalement rendu son verdict, infligeant à Michèle F. une peine plus sévère que ce que le procureur avait requis.

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En effet, au lieu des six mois de prison avec sursis, les juges ont condamné la mère à dix mois de prison avec sursis probatoireEn plus de cette condamnation, elle devra suivre des soins psychologiques sur une période de deux ans et rembourser 251 euros à sept des donateurs de la cagnotte. Une expertise médico-légale prévue en janvier 2025 évaluera le montant des dommages et intérêts destinés à sa fille. La communauté de Nantes espère que la jeune victime pourra surmonter cette douloureuse épreuve et retrouver la sérénité qui lui a été si injustement volée. Cette enfance gâchée ne peut que rappeler la triste situation du petit Emile, pour lequel de nouvelles recherches devraient être organisées, mais aussi celle de Lina, à propos de laquelle les hypothèses continuent de fuser.

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