« 140 euros par mois pour vivre », cet agriculteur de « L’amour est dans le pré » endetté jusqu’au cou

C’est l’animatrice préférée des Français. Cela fait des années que le paysage audiovisuel français ne se passe pas de
Karine Le Marchand

, l’un des visages incontournables de la sixième chaîne.

Et pour cause, depuis plus d’une décennie, c’est elle qui est à la tête de l’émission de romance phare de M6 :
 L’amour est dans le pré

, un programme culte qui continue de connaître un grand succès parmi les téléspectateurs.

Un format que Karine Le Marchand connaît par cœur puisqu’en 14 saisons, Karine Le Marchand a rencontré une centaine d’agriculteurs désireux de rencontrer l’amour. Une proximité avec le monde agricole qui a d’ailleurs récemment poussé l’acolyte de 
Stéphane Plaza

 à mettre en avant cette profession difficile via un documentaire diffusé sur le petit écran.

Lundi 27 novembre 2023, l’animatrice a en effet présenté Famille de paysans : 100 ans d’histoire.

Un document qui retrace la vie de six familles d’agriculteurs durant un siècle d’histoire. Un projet qui lui tient à cœur. Pour preuve, via son compte Instagram, Karine Le Marchand avait écrit le texte suivant à quelques jours de la difusion : « C’est un film engagé, qui va vous faire tout comprendre, je l’espère, et surtout sortir de l’Agribashing pour aller vers l’Agriloving ».

A voir également : Karine Le Machand fracasse Justine de « L’amour est dans le pré »

Laurent de la saison 14 prend la parole

Un documentaire inédit dans lequel l’un des anciens participants de L’amour est dans le pré a pris la parole. En effet, Laurent, l’éleveur de brebis et de vaches de la 14ᵉ saison s’est exprimé sur ses difficultés financières. Celui qui s’était mis en couple avec Maud avant d’annoncer sa séparation avec cette dernière en 2022 a en effet fait savoir qu’il tenait aujourd’hui seul son élevage et qu’il vivait en dessous du RSA.

« Les charges de Laurent sont si lourdes qu’il se verse un salaire de 600 euros par mois », explique l’animatrice en voix off. Une somme vite dépensée puisqu’une fois les 300 euros de pension alimentaire versée et les frais de sa voiture, il reste à l’agriculteur 140 euros par mois pour vivre. « À 600 euros, il est au-delà du RSA donc on n’a pas pu lui ouvrir des droits RSA Il y a un risque. Si ça continue sans rien faire, on est sur du redressement judiciaire », déclare l’assistante sociale dans le documentaire. « Ça me fait très peur », conclu l’agriculteur qui a également confié avoir déjà songé à se séparer de ses bêtes pour s’en sortir…

L.Z.