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Edouard Philippe recadré ? « Il ne faut pas commettre d’erreurs de tempo »

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L’ancien Premier ministre Edouard Philippe doit créer son parti le 9 octobre, une décision qui ne cesse de faire couler de l’encre, à l’approche des élections présidentielles de 2022. Le président des députés LREM a été interrogée sur la question par Le Parisien, il met en garde l’ex-chef du gouvernement, sans le cibler directement mais…

Après avoir discuté de la proposition de loi allongeant le recours à l’avortement de douze à quatorze semaines, Christophe Castaner réagit sur la stratégie d’Edouard Philippe qui se projette sur l’après 2022, c’est-à-dire les élections de 2027 : « En politique, il ne faut pas commettre d’erreurs de tempo. Je ne dis pas cela pour Édouard Philippe, mais le calendrier est simple : avant les élections législatives, il y a l’élection présidentielle. Avant 2027, il y a 2022. Il ne faut jamais négliger la première marche. On sait tous que si on la loupe, c’est compliqué de reprendre l’équilibre.« 

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De son côté, l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était montré plus ouvert face aux initiatives de l’homme à la barbe bicolore. Dans Le Figaro, il déclarait ainsi : « J’ai (…) eu l’occasion de dire tout le changement nécessaire au sein d’En Marche ! pour en faire un mouvement plus proche de nos concitoyens. (…) Édouard Philippe a mon entier soutien amical, et je fais partie de ceux qui pensent qu’il peut apporter énormément à notre majorité et dans la réélection du président de la République. » Ce dernier ne devrait toutefois pas être présent au Havre ce samedi pour le lancement du parti de l’ancien locataire de Matignon.

C’est le 3 juillet 2020 qu’Edouard Philippe a quitté son poste de Premier ministre après avoir remis sa démission. Celui qui se décrit comme « libre et loyal » (Challenges) s’écarte de plus en plus de la ligne du président de la République, ce qui n’est pas sans irriter le camp Macron. Il avait d’ailleurs estimer que Philippe torpillait la campagne : « Philippe cherche beaucoup plus à récupérer une partie de la droite orpheline, que de se poser dans l’héritage de Macron. » (Un proche d’Emmanuel Macron dans Le Parisien)

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