George Floyd : Sa nièce de 4 ans, blessée par un coup de feu et opérée le soir du Nouvel An

Le meurtre de George Floyd, asphyxié par le policier Derek Chauvin à Minneapolis le 25 mai 2020, avait suscité une vive émotion et amplifié le combat contre les violences policières et le racisme. La famille du défunt connait un nouveau drame. Sa nièce de 4 ans s’est faite tirer dessus dans son sommeil.

Mardi 4 janvier 2022, la police de Houston a publié un communiqué sur un incident survenu trois jours plus tôt. Samedi 1er janvier, un peu avant 3h du matin, une fillette de 4 ans a été blessée par balle à son domicile. La grande-nièce de George Floyd dormait dans son lit quand un ou plusieurs suspects ont tiré des coups de feu dans son appartement, où se trouvaient également quatre adultes et un autre enfant. Elle a été touchée à la poitrine.

« Un ou plusieurs suspects ont tiré plusieurs coups de feu dans un appartement à l’adresse indiquée [3322 Yellowstone Boulevard à Houston, NDLR] , où se trouvaient quatre adultes et deux enfants. Un des enfants a été touché à la poitrine. Elle a été transportée dans un l’hôpital proche et y a subi une opération. Elle est dans un état stable« , précise le communiqué de la police.

À ce jour, aucune arrestation n’a été effectuée.

Ce drame réveille la douleur de la mort de George Floyd. L’homme est mort le 25 mai 2020, assassiné en pleine rue par quatre policiers qui le soupçonnaient d’avoir tenté d’effectuer un achat avec un faux billet. L’ancien agent Derek Chauvin avait maintenu une pression sur le cou de George Floyd pendant 9 minutes et 49 secondes, ignorant ses appels à l’aide et son manque d’oxygène.

Derek Chauvin a été arrêté, jugé et reconnu coupable de meurtre non-intentionnel de second degré, de meurtre de troisième degré (le moins grave) et d’homicide involontaire de second degré pour le meurtre par asphyxie de George Floyd. Il a été condamné à 22 ans de prison.

Le meurtre de George Floyd avait suscité une vague d’indignation mondiale. En France, son cas et ceux d’Adama Traoré (mort dans des circonstances identiques à Persan, dans le Val d’Oise) et de Michel Zecler, injustement tabassé dans les locaux de sa propre entreprise par des agents de la Brigade Anti-Criminelle du 17e arrondissement de Paris, ont provoqué plusieurs manifestations.