Lizzo dans la tourmente : Beyoncé se désolidarise en plein concert et boycotte la chanteuse !

Les premières retombées de l’affaire Lizzo se font entendre. Au lendemain de la plainte qu’ont déposée trois anciennes collaboratrices de la star américaine, qu’elles accusent de mauvais traitements, la chanteuse Beyoncé donnait un concert à Boston. Au cours de ce dernier, la chanteuse a repris sur l’un de ses derniers tubes, Break My Soul, issu de son dernier album Renaissance, et dans lequel elle cite plusieurs grands noms de la scène américaine avec lesquels elle a noué des liens d’amitié. Parmi ces noms, celui de Lizzo figure sur les paroles originelles.

Pour autant, en pleine chanson, Beyoncé a délibérément occulté le nom de son amie. En effet, au lieu de chanter comme à l’accoutumée « Betty Davis, Solange Knowles, Badu, Lizzo, Kelly Rowl », la star planétaire a retiré Lizzo de la liste, et s’est contentée de citer les quatre autres. C’est donc tout en subtilité et tout en chanson que Beyoncé a pris position dans cette polémique médiatique et judiciaire, vraisemblablement en faveur des trois danseuses qui reprochent à Lizzo de les avoir harcelées sexuellement et moralement, de les avoir discriminées, mais aussi séquestrées.

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« Lizzo l’a forcée à toucher un artiste nu »

En effet, l’AFP a dévoilé ce lundi 1er août les accusations de harcèlement de trois anciennes danseuses de la star de la pop américaine Lizzo. Âgée de 35 ans, la jeune femme est accusée par Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez de « harcèlement sexuel, religieux et racial », « discriminations relatives au handicap », « agressions » ou encore « séquestrations ». Dans un communiqué, les avocats de la partie civile précisent que deux des plaignantes « ont été renvoyées alors que la troisième (Noelle Rodriguez, ndlr) a démissionné au regard de ce comportement affligeant ».

Dans la plainte qu’elles ont déposée il y a quelques jours, les trois danseuses accusent Lizzo de les avoir forcées à toucher un artiste nu, lors d’un concert à Amsterdam, et alors même qu’elles s’y opposaient farouchement. Lizzo aurait également tenu divers propos « grossophobes » à l’égard des trois plaignantes : « La façon dont Lizzo et son équipe de direction ont traité leurs employées semble aller à l’encontre de tout ce qu’elle dépend publiquement. En privé, elle fait des remarques sur leur poids, et les rabaisse d’une manière qui est non seulement illégale, mais absolument démoralisante » a indiqué Ron Zambrano, l’avocat des danseuses, auprès de Variety.

C.G