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Juan Carlos Ier soupçonné de blanchiment d’argent : la justice dévoile sa décision finale !

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L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos Ier a fait l’objet d’une longue enquête pour corruption et blanchiment d’argent après avoir reçu près de 100 millions de dollars de la part du gouvernement saoudien. La justice suisse a donné son verdict lundi 13 décembre.

C’est la fin du suspense dans l’affaire de corruption qui a entaché l’image de l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos, qui a quitté ses fonctions de monarque en 2014. Depuis 2018, le père des princesses Elena et Cristina et du roi actuel Felipe VI faisait l’objet d’une enquête en Espagne et en Suisse, pour des faits de corruption et de blanchiment d’argent. Selon le parquet espagnol anti-corruption, qui s’est appuyé sur des enregistrements de l’ancienne maîtresse du monarque, Corinna zu Sayn-Wittgenstein, Juan Carlos aurait touché une commission de près de 100 millions de dollars (environ 88 millions d’euros) de la part de l’Arabie Saoudite, dans le cadre de l’attribution à des entreprises espagnoles d’un contrat pour la construction d’un train à grande vitesse en Arabie saoudite entre la Mecque et Médine en 2011.

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La somme a atterri en 2008 sur le compte de la fondation Lucum, auprès de la banque genevoise Mirabaud. La justice suisse a également ouvert en 2018 une procédure pénale pour « blanchiment d’argent aggravé » après la parution d’articles de presse relatant que l’ex-roi d’Espagne aurait perçu des commissions illégales.

Le 13 décembre, le verdict est tombé. Selon les informations du quotidien suisse La Tribune de Genève relayées par Le Point, le parquet helvétique a classé le dossier sans suite, « l’instruction n’ayant pas permis d’établir de façon suffisante un lien entre le montant reçu d’Arabie saoudite et la conclusion de contrats portant sur la construction du train à grande vitesse ».

Comme le rapporte l’AFP, le parquet de Genève a cependant évoqué dans un communiqué, « une volonté de dissimulation ». « Les montants concernés, l’origine des avoirs, l’absence de documentation adéquate justifiant les transferts, les prétendues donations successives (…) ainsi que la chronologie des événements constituaient des indices à charge des prévenus ». La Justice espagnole n’a pas encore tranché et a prolongé l’enquête de six mois.

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Juan Carlos devra s’acquitter des frais de la procédure judiciaire qui s’élève à 200 000 francs suisses soit environ 192 000 euros. Si cette affaire est désormais classée, les ennuis avec la Justice ne sont pas terminés pour l’octogénaire qui s’est exilé aux Emirats arabes unis. En effet, Juan Carlos Ier est toujours poursuivi pour des faits supposés de harcèlement, par son ex-maîtresse Corinna zu Sayn-Wittgenstein.

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