Roschdy Zem : Déjà placé en garde à vue, l’acteur raconte sa mésaventure

36 Quai des Orfèvres, Indigènes, Hors-la-loi, Omar m’a tuer… Roschdy Zem compte plusieurs classiques à sa filmographie. Il y ajoute une nouvelle ligne avec Enquête sur un scandale d’État, film inspiré de faits réels et consacré à une affaire de corruption au sein de la police. Dans sa vie privée, l’acteur a déjà eu affaire aux forces de l’ordre…

C’est dans La Boîte à Questions du mardi 1er février 2022 que Roschdy Zem l’a révélé ! Le comédien, réalisateur de 56 ans et président de la dernière cérémonie des César a répondu aux questions de téléspectateurs au côté de son partenaire, Pio Marmaï. L’un d’eux leur a demandé s’ils avaient déjà été en garde à vue. « Ouais, un petit peu. Pas longtemps« , a timidement répondu Roschdy Zem. « J’avais emprunté une moto, sans casque à l’époque, et surtout je n’avais pas le permis moto, précis ensuite le comédien. Et je suis tombé sur un car de CRS qui m’ont embarqué moi [et] ma moto« . Roschdy Zem n’a pas précisé l’année de cette interpellation. Pio Marmaï, lui, n’a jamais fait de garde à vue.

Roschdy et Pio sont les deux héros d’Enquête sur un scandale d’État, en salles le mercredi 9 février 2022. Ils incarnent les personnages de Hubert Antoine et Stéphane Vilner, un ancien policier infiltré dans un réseau de trafic de stupéfiants et un jeune journaliste. Après la saisie par les douanes françaises de sept tonnes de cannabis en plein coeur de Paris, en octobre 2015, Hubert Antoine, contacte Stéphane Vilner, du journal Libération, et prétend pouvoir démontrer l’existence d’un trafic d’État dirigé par Jacques Billard, un haut gradé de la police française.

Le long métrage est aussi une adaptation du livre Trafics d’État, écrit par le journaliste Emmanuel Fansten et l’informateur Hubert Avoine et paru en mars 2021 (aux éditions Robert Laffont). Son enquête lève le voile sur les méthodes troubles de la lutte antidrogue.

Enquête sur un scandale d’État s’inspire surtout de l’affaire François Thierry. L’ancien commissaire de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants est soupçonné d’avoir organisé un trafic de cannabis de grande envergure. Il a été mis en examen en mars 2017 pour « faux et complicité de faux en écriture publique par dépositaire de l’autorité publique », « complicité de trafic de stupéfiants » et « participation à une association de malfaiteurs ».

François Thierry est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.