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Boris Johnson accusé avec sa femme Carrie dans le Partygate : La sentence est tombée !

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Malgré son amende pour un pot d’anniversaire en infraction des restrictions anti-Covid, Boris Johnson semble pouvoir rester en poste à court terme, indique l’AFP. Mais la crise du « Partygate » dans laquelle sa femme, la controversée Carrie, est impliquée, n’est pas finie pour le Premier ministre britannique, exposé à d’autres sanctions et durablement affaibli dans l’opinion.

Des excuses, mais pas de démission : Boris Johnson s’est montré déterminé mardi 12 avril 2022 à rester au pouvoir après avoir reçu une minuscule amende pour une fête d’anniversaire organisée par sa femme Carrie, en infraction des règles anti-Covid ; une sanction symbolique et inédite pour un Premier ministre britannique en exercice. Depuis sa résidence de campagne de Chequers, le dirigeant conservateur et père de famille très nombreuse s’est excusé, mais il a clairement indiqué qu’il ne comptait pas partir de lui-même.

Le scandale a fait plonger la popularité de « BoJo », triomphant dans les urnes en 2019 avec la promesse de réaliser le Brexit. Selon l’institut YouGov, 57% des Britanniques pensent qu’il devrait partir en raison de son amende. Cependant, après l’exaspération face aux révélations incessantes sur les fêtes organisées à Downing Street par ceux qui imposaient aux Britanniques de stricts confinements, la fronde du début d’année dans les rangs du Parti conservateur, entre appels à la démission, défection et complot, est retombée. Pour ses plus proches alliés, il serait futile de congédier le dirigeant conservateur pour un pot d’anniversaire surprise de moins de dix minutes entre deux réunions, rassemblement tenu le 19 juin 2020 pour lequel Boris Johnson a reçu une amende de quelques dizaines d’euros. Selon The Sun, il n’y avait même pas de gâteau et les bières étaient tièdes.

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Même pour les plus remontés, ce n’est pas le moment en pleine guerre en Ukraine de lancer une course pour le remplacer à Downing Street. Boris Johnson est monté en première ligne de la réponse occidentale à l’invasion russe et a été le premier dirigeant d’une grande puissance à se rendre à Kiev, apportant le week-end dernier des promesses d’armes à Volodymyr Zelensky.

La punition, même symbolique, est pourtant sans précédent pour un chef de gouvernement en exercice, sans compter qu’il a assuré au Parlement ne pas avoir enfreint les règles. L’opposition travailliste, qui demande son départ, ne peut pas grand chose : les prochaines législatives sont prévues en 2024. Toutefois, un sous-secrétaire d’Etat à la Justice David Wolfson a annoncé sa démission du gouvernement en raison de « l’étendue, du contexte et de la nature » des infractions commises dans le cadre du « partygate ».

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L’amende annoncée mardi pour Boris Johnson, ainsi que son épouse Carrie et son ministre des Finances Rishi Sunak, ne met d’ailleurs pas un point final au « partygate ». La police, qui a déjà délivré plus de 50 amendes, poursuit ses investigations. Selon la presse, le Premier ministre a été présent à cinq rassemblements en plus de son anniversaire surprise : pots de départ, soirée dans son appartement de fonction et garden party lors d’une soirée ensoleillée de printemps.

Une fois l’enquête de Scotland Yard terminée, la haute-fonctionnaire Sue Gray doit rendre un très attendu rapport interne. Une première version, allégée pour ne pas interférer dans les procédures policières, a épinglé des « erreurs de leadership et de jugement » dans cette affaire, pointant du doigt des rassemblements injustifiés et la consommation d’alcool au travail.

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