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Affaire Jubillar : « Ferraille, parpaing, maison abandonnée… », Delphine ne supportait plus sa vie « bancale »

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Quelques mois avant de disparaître subitement, sans laisser aucune trace, Delphine Jubillar avait pris la décision de s’affranchir d’une vie qui ne lui convenait plus avec son mari Cédric. L’infirmière et mère de deux enfants s’imaginait une autre existence que celle d’épouse « Bidochon », comme le montre le documentaire de RMC Story qui s’appuie sur le travail du journaliste Ronan Folgoas du « Parisien-Aujourd’hui en France ».

L’affaire Jubillar est la disparition brutale, sans aucune trace de corps ni scène de crime, d’une infirmière de 33 ans, maman de deux enfants et en procédure de divorce avec son mari Cédric. Le peintre-plaquiste est actuellement derrière les barreaux de la prison de Toulouse-Seysses depuis le mois de juin 2021. Il est la dernière personne à l’avoir vue vivante mais clame depuis le début son innocence.

Pour l’accusation, le mobile du meurtre présumé se dessine. « Cédric Jubillar apparaît comme un mari jaloux de manière compulsive qui voyait sa femme lui échapper. Comprenant qu’il n’y avait plus de marche arrière possible et qu’il ne pourrait jamais la reconquérir, il serait passé à l’acte« , a déclaré l’avocat de plusieurs proches de Delphine Jubillar au Parisien. Dans le documentaire sur ce cas judiciaire non résolu depuis plus de quinze mois, diffusé sur RMC Story, on peut voir à quel point la trentenaire subissait sa vie de couple. En 2011, Cédric Jubillar a demandé en mariage son amour de jeunesse Delphine Aussaguel. Mais à l’émerveillement du voyage de noces a succédé la routine et une vie qui ne satisfait plus l’infirmière de Cagnac-les-Mines. Une femme qui serait, peu à peu, tombée sous l’emprise de son mari colérique voire agressif, devant un entourage impuissant. Puis, elle a trouvé la force de réagir et de tenter de s’affranchir.

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Ronan Folgoas, journaliste du Parisien-Aujourd’hui en France a enquêté pendant plus d’un an sur l’affaire et a tiré un livre de son travail, Le Mystère Jubillar (édition StudioFact). Il a coréalisé le film diffusé sur RMC Story et a rencontré les protagonistes majeurs de ce fait divers, dont le mari suspect numéro 1, qui a laissé leur maison dans un piètre état extérieur : « Ce qu’on note au premier regard, ce sont ces parpaings, ces jouets abandonnés, cette ferraille abandonnée qui jonche l’entrée de la propriété. Ça donne l’impression d’une maison en travaux, abandonnée même. Ça donne l’image d’un propriétaire qui se soucie très peu de l’image qu’il renvoie à son voisinage, à ses visiteurs. Ça dénote dans un lotissement où par ailleurs les maisons sont plutôt coquettes. »

Pour le reporter, cette habitation est comme le symbole du « ras-le-bol » de Delphine. Elle le dira d’ailleurs à son époux quelques mois avant sa disparition : « Elle exprime très clairement qu’elle en a marre de cette vie. Elle n’en peut plus. C’est là qu’arrive cette expression : ‘J’en ai marre de cette maison de Bidochon, de cette vie de Bidochon.’ Une expression qui pour elle caractérise cette vie bancale qu’elle a avec Cédric depuis des années, dont elle s’était accommodée tant bien que mal. »

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Durant l’été 2020, elle a montré plus que jamais qu’elle voulait sortir de cette condition insatisfaisante, a rencontré un homme via une appli de rencontres et a fait des projets avec lui. Elle pensait officialiser leur relation après les fêtes de la fin d’année. Viendra alors cette nuit du 15 au 16 décembre durant laquelle tout a basculé.

Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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