Paul El Kharrat : sportif comme jamais, la vedette des “12 Coups de Midi” révèle THE défi !

On connait surtout le champion des “12 Coups de Midi” comme un accro aux courses… à la bonne réponse. En participant en effet 153 fois au programme de TF1, présenté par Jean-Luc Reichmann, il est devenu l’un des plus grands gagnants du jeu. Et surtout, le chouchou du public grâce à son franc-parler ! Avec ses réparties et surtout son incroyable mémoire des dates et des noms, le jeune homme fait aussi, depuis 2020, partie des sociétaires des “Grosses Têtes” sur RTL, émission d’humour et de culture orchestrée par Laurent Ruquier. Le 12 octobre, Paul El Kharrat publie “Bienvenue dans mon monde”, aux éditions Harper Collins, un récit autobiographique émouvant où il parle de son syndrome Asperger. Une façon pour lui également de dénoncer l’intolérance d’une société où il est difficile d’être différent.

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“Si vous y réfléchissez bien, on met tout le monde dans des cases”
Plutôt intello donc, le jeune homme nous étonne en postant ce dimanche 9 août sur son Instagram une photo de lui et de ses proches en tenue sportive ! “Ce matin, équipe JSP Jeunes Sapeurs Pompiers St-Egrève avec mon père Ali et ma sœur Louise ! Bon dimanche !” Plus qu’un simple footing dominical, il s’agit bien là de promouvoir la section des jeunes sapeurs-pompiers de Saint-Egrève, dans l’Isère. Une caserne ouverte à tous les jeunes à partir de l’âge de 11 ans défendant des valeurs, comme l’indique le site Internet de l’établissement, telles : l’honneur, l’honnêteté, la patrie, le courage, le dévouement, la discipline ou encore l’altruisme, l’efficience et la discrétion. Un engagement qui paraît très proche de celui de Paul El Kharrat et qui rejoint “son monde”. Sur son compte Instagram, le jeune homme n’avait d’ailleurs pas manqué de décrire sa démarche en écrivant son dernier ouvrage, car en abordant son propre trouble Asperger, sa réflexion s’étend à toutes les “cases et étiquettes” que les autres vous imposent : “Dans la société, on vous en colle à chaque instant : vous êtes blanc, noir, immigré, catholique, musulman, vous avez tel groupe sanguin, vous faites tel tour de poitrine, telle taille de vêtements, telle pointure de chaussures… Si vous y réfléchissez bien, on met tout le monde dans des cases, et même dans plusieurs cases à la fois. Certaines sont nécessaires – disons qu’elles sont là pour aider –, tandis que d’autres sont là pour stigmatiser. À vrai dire, il faudrait voir si elles ne stigmatisent pas toujours.” Et certaines idées méritent bien une course… à l’ouverture d’esprit.

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