Mort de Gaspard Ulliel : « On était un peu comme des âmes soeurs », une actrice se livre sur leur amitié

Le 19 janvier dernier, le cinéma français était en plein deuil après le décès de Gaspard Ulliel, lauréat du César du Meilleur espoir masculin en 2005 pour son rôle dans Un long dimanche de fiançailles, ainsi que celui du Meilleur acteur pour son interprétation dans Juste la fin du monde en 2017.

L’acteur de 37 ans avait été victime d’un grave accident de ski sur le domaine de la Rosière en Savoie. Il avait été retrouvé inconscient par les secouristes avant d’être transporté en hélicoptère vers le CHU de Grenoble, là où il rendra finalement son dernier souffle. Il laissait alors derrière lui ses proches dont son petit garçon Orso, né de sa relation avec Gaëlle Pietri.

Cette dernière lui rendait d’ailleurs récemment hommage à travers la Fondation Tara Ocean, qui vise à protéger l’environnement marin. L’acteur était « particulièrement sensible à cette cause« , expliquait-elle, alors qu’elle était partie « explorer l’Océan » pour la fondation, avec son fils et le père de l’acteur, afin de « mieux le comprendre et partager ses connaissances et découvertes scientifiques afin de créer une prise de conscience citoyenne et collective ».

Il était tellement vivant

Mais cette disparition tragique a également beaucoup attristé l’actrice luxembourgeoise Vicky Krieps, qui lui a donné la réplique dans le film Plus que jamais, long-métrage qui ne sort que demain dans les salles de cinéma. « Gaspard était comme moi un fou de nature, on faisait de très longues marches ensemble pendant cette quarantaine », se souvient la comédienne. « On enchaînait, il me disait, après la montagne, ‘Allez, on va faire du kayak’. Il était tellement vivant. On était tous les jours dans la nature à vivre des aventures« , s’est-elle confiée dans les pages du Parisien.

« On était un peu comme des âmes soeurs, on n’entrait pas dans des boîtes préfabriquées, on était au-delà. On avait une façon de voir la vie plus complexe. On ne peut pas toujours expliquer les choses, mais on peut les vivre », a-t-elle ensuite ajouté.