Après « 20 ans de silence », Jean-Jacques Goldman en sort pour réaffirmer qu’il ne « veut pas être connu » !

Plus de vingt ans après avoir complètement tourné le dos aussi bien à la scène musicale qu’à la vie médiatique, Jean-Jacques Goldman compte pourtant toujours parmi les personnalités préférées des Français. Une star devenue invisible dont les fans continuent pourtant à entretenir le mythe… La preuve, depuis la sortie l’ouvrage Goldman, l’autobiographie non autorisée écrite par l’historien Ivan Jablonka, le 18 août 2023 (éditions du Seuil) , l’interprète de À nos actes manqués fait inlassablement couler de l’encore.

Une médiatisation qui a d’ailleurs fait réagir le principal intéressé… Dans les colonnes du Canard enchaîné, mercredi 23 août 2023, le chanteur de 71 ans en effet souhaité mettre les choses au clair au cours d’une prise de parole rare : « Je n’ai jamais rencontré cet auteur, mes amis non plus, et je suis triste pour tous les gens qui se font duper en achetant ces livres qui parlent de moi », a-t-il déclaré.

Une réaction qui a fait réagit l’auteur Ivan Jablonka sur les ondes de France Inter ce lundi 28 août 2023… Et contre toute attente, l’historien s’est félicité d’avoir poussé Jean-Jacques Goldman à sortir de son mutisme : « Quel honneur que Jean-Jacques Goldman qui est enseveli dans le silence depuis 20 ans en sorte pour en parler de mon livre. Cela dit, je ne suis pas très surpris parce que cela correspond à sa logique qui est celle du retrait de sa vie publique », a-t-il confié alors qu’il était l’invité de la matinale de la radio.

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« La cause de sa tristesse, ce n’est pas mon livre »

« Par ailleurs, je lui ai écrit pour lui dire que je faisais se livre et avoir accès à ses archives et il a refusé. Il a parlé de tristesse, je crois que la cause de sa tristesse ce n’est pas mon livre, mais sa célébrité persistante. Et cette célébrité persistante, ça indique le paradoxe d’une star qui ne voulait pas être connu », a ajouté Ivan Jablonka.

« Un historien, ce n’est pas quelqu’un qu’on autorise. Un historien incarne la liberté de penser et le but d’un livre de sciences sociales c’est de dire des choses vraies et peu importe si ça ne plaît pas aux uns ou aux autres », a-t-il conclu… Voilà qui est dit !

L.Z.