Panayotis Pascot : après avoir fait son coming out, il annonce être touché par la maladie

Malgré son humour incomparable et sa joie de vivre,Panayotis Pascotcache un profond mal-être. En effet, l’ex-chroniqueur de Yann Barthès dans Quotidienvient de révéler qu’il souffrait de dépression mélancolique depuis de nombreuses années. C’est au cours d’un entretien accordé à ELLE le mercredi 30 août 2023 que l’ex-candidat de LOL, qui rit, sort ! en a dit davantage sur ce trouble héréditaire.

Lors de l’entretien, il a également évoqué son livre, La prochaine fois que tu mordras la poussière, paru le 23 août 2023 aux éditions Stock, dans lequel il aborde notamment son homosexualité. En effet, à travers cet ouvrage, il permet aux lecteurs d’en apprendre un peu plus sur son intimité. Cependant, au fil de ses lignes, Panayotis Pascot fait aussi de nombreuses révélations sur sa jeunesse, sa relation avec son père, ainsi que sur cette dépression mélancolique qui l’a conduit à plusieurs reprises à des tentatives de suicide.

A voir également : un chroniqueur de  »Quotidien » fait son coming out dans un livre bouleversant :  »J’ai essayé de devenir hétéro… »

Panayotis Pascot au plus mal à cause de ce trouble

« J’étais jeune à l’époque, car je venais de quitter le foyer familial pour la solitude d’un appartement parisien que je détestais. J’étais en plein processus de découverte de moi-même, ce qui était épuisant. C’est le cri d’une femme qui m’a arrêté alors que j’étais sur le point de sauter d’un balcon », explique l’humoriste dans son ouvrage, sans oublier de préciser que « la dépression était présente depuis longtemps, latent, lancinant, sinueux. »

Lors de l’entretien avec nos confrères de ELLE, celui qui a affronté Gérard Darmon ainsi que Camille Lellouche dans LOL, qui rit, sort ! a donné quelques détails sur ce trouble qui le handicape au quotidien : « La dépression mélancolique, ce sont des phases dépressives très intenses où rien n’a d’intérêt et où le futur est forcément noir. Continuer à vivre avec soi-même en croyant être un monstre, c’est terrifiant. Mon cerveau ne produit plus de sérotonine, et je ne pense qu’à l’autodestruction. »

L’humoriste sauvé par ses frères

Il révèle également qu’il y a tout juste six mois, ce sont ses frères qui lui ont permis d’aller de l’avant et l’ont empêché de se faire interner. C’est finalement grâce à une discussion avec son père qu’il a pu faire la lumière sur sa maladie, découvrir qu’il n’était pas le seul dans cette situation, et que ce trouble était héréditaire : « Ma grand-mère maternelle en souffrait, mon père a traversé des phases très douloureuses. J’ai un ADN chargé en mélancolie ».

R.F