Catherine Deneuve refuserait de venir dans une émission de Léa Salamé : « Je crois qu’elle m’en veut parce que… »

Elle n’est pas certaine de pouvoir la recevoir… Dans quelques semaines, Catherine Deneuve sera à l’affiche du biopic Bernadette, centré sur la vie de Bernadette Chirac. Elle y donnera la réplique à Michel Vuillermoz, qui jouera le rôle du président Chirac, de Sara Giraudeau dans la peau de Claude Chirac, de Maud Wyler dans la peau de Laurence Chirac, ou encore d’Artus dans la peau de David Douillet et Laurent Stocker dans la peau de Nicolas Sarkozy. Mais si elle imagine recevoir Artus ou Sara Giraudeau, la journaliste Léa Salamé, à l’affiche de la saison 2 de Quelle Époque sur France 2, révèle pourquoi elle n’est pas certaine que Catherine Deneuve ait envie de la voir.

De retour ce samedi 9 septembre 2023 pour une saison 2 de Quelle Époque, toujours épaulée de Paul de Saint-Sernin, de Christophe Dechavanne et de Philippe Caverivière, Léa Salamé a accordé une interview à Jade et Éric Dussart et RTL dans laquelle elle est revenue sur les circonstances d’une interview que Roman Polanski lui a accordée pour son émission Stupéfiant diffusée sur France 5, et que l’actrice française n’aurait pas digérée :  »J’adorerais l’avoir, j’adore sa liberté. Je crois qu’elle m’en veut un peu, car j’avais fait une interview sur Stupéfiant, sur Roman Polanski, où j’avais posé des questions dures sur ce qu’on lui reprochait, et je crois qu’elle n’a pas apprécié que je lui pose ces questions-là’‘ a-t-elle expliqué.

Elle défend Woody Allen et Roman Polanski depuis la première heure

Interrogée sur l’éventualité de l’appeler pour s’excuser, Léa Salamé a expliqué qu’elle n’osait pas :  »Je ne la connais pas, donc je n’ose pas le faire, en fait […] J’ai un immense respect et une immense admiration pour elle, mais si quelqu’un ne le sent pas, elle a le droit ». Depuis de longues années, Catherine Deneuve ne cesse de renouveler son soutien à Woody Allen et Roman Polanski, tous deux accusés de viol. Début 2018, elle avait signé une tribune choc dans laquelle une centaine d’actrices françaises défendait  »la liberté d’importuner ». Dans une autre interview, elle estimait qu’il était nécessaire  »de faire la différence entre le cinéaste et la personne », et affirmait être capable de tourner pour Roman Polanski :  »Bien sûr ! »

La rédaction