Disparition d’Émile : les parents du petit ont pris une décision radicale, ils ont tout plaqué !

Ils n’en pouvaient plus. Comme le révèle Le Point dans une nouvelle enquête parue ce mercredi 13 septembre 2023, les parents du petit Émile, ce garçon de tout juste de deux ans subitement disparu dans le Haut Vernet (Alpes-de-Hautes-Provence) le 8 juillet dernier, ont pris une grave décision afin de se protéger du battage médiatique et des rumeurs assassinent qui terrassent leur quotidien depuis deux mois. En effet, après avoir passé tout l’été dans leur villégiature où se trouvait Émile avant sa disparition, dans l’espoir vain de le retrouver sain et sauf, les parents du garçon se sont résolus à regagner leur domicile marseillais.

Las des attaques et suspicions les visant, épuisés par les reportages et interviews, les parents ont souhaité regagner Marseille, afin de se consacrer à l’enquête dans l’intimité la plus totale. Quelques jours après la disparition d’Émile, le procureur de la République a ouvert une enquête pour  »enlèvement » et  »séquestration », privilégiant de facto la piste criminelle, après avoir un temps imaginé la fugue du garçonnet. Toutes les pistes ont depuis été passées au peigne fin, jusqu’à imaginer la piste animale, avec l’éventuel rapt réalisé par un rapace, ou le meurtre commis par un animal sauvage, comme un loup ou un sanglier. Aucune enquête n’a pu aboutir sur un élément concret.

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Les voisins se soupçonnent et se font la guerre

Au Haut Vernet, les suspicions vont bon train, et tous les villageois se soupçonnent les uns les autres. Comme le souligne Le Point, un habitant a déposé plainte il y a quelques semaines pour  »dénonciation calomnieuse » après que deux voisins l’ont dénoncé comme un agriculteur roulant  »trop vite » avec son tracteur.

Pour un autre habitant du Vernet, la piste de la fugue ou de la disparition involontaire est inconcevable :  »Le Haut Vernet est un endroit minuscule, quinze maisons en tout, avec une toute petite place où se trouvent une fontaine, l’église, et un carré d’herbe que les habitants appellent le jardin ». Un hameau minuscule, où Emile a été aperçu pour la dernière fois, et où les chiens spécialisés l’ont également tracé une dernière fois, en contrebas du jardin. Si tous les habitants de ce petit village ont été interrogés, aucune des versions ne permet de mettre en évidence une présomption, aussi minime soit-elle.

C.G