« Est-ce que vous excluez de vous lever ? », échange très tendu entre Anne-Sophie Lapix et Emmanuel Macron au JT

Il a décidé de s’exprimer face aux Français, par le biais de Gilles Bouleau et
Anne-Sophie Lapix
, ce jeudi 14 mars 2024. Cette décision fait suivre au vote survenu le 12 mars dernier à l’Assemblée nationale. Les députés ont décidé, à la majorité, de soutenir l’Ukraine et donner leur aval pour respecter l’accord signé le 16 février dernier par 
Emmanuel Macron
 et Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, pour leur apporter une aide civile et militaire à horizon de dix ans.

Mais comment ce soutien va-t-il s’effectuer ? Comment les Français vont-ils être impactés ? Que ce soit financièrement ou moralement. Le compagnon de
Brigitte Macron

a tenté de donner toutes les réponses à ces questions face à Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix ce jeudi 14 mars.

Et la journaliste de France 2 n’a pas hésité à entrer dans le vif du sujet. Dès sa première intervention, celle-ci a rappelé : « Refusant d’exclure l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, vous avez quelques jours plus tard, appelé les Européens à ne pas être lâches, enfin, vous avez affirmé qu’il n’y avait aucune limite, aucune ligne rouge, au soutien français à Kiev ».

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Anne-Sophie Lapix vs Emmanuel Macron

De fait, Anne-Sophie Lapix a demandé au Chef de l’Etat si elle, ainsi que les Français, avait « bien compris ». « Est-ce que vous envisagez d’envoyer des troupes occidentales françaises en Ukraine ? », a-t-elle à nouveau demandé au Président de la République.

« Bonsoir et bienvenue », lui a-t-il répondu dans un premier temps avant de paraître agacé et lâcher : « Vous êtes assis devant moi, est-ce que vous êtes debout ? Non. Est-ce que vous excluez de vous lever à la fin de cette interview ? Bien sûr, vous n’allez pas l’exclure ».

« On n’est même sûrs de le faire », lui a alors répondu la journaliste de France 2, qui ne s’est pas laissée démonter. Une réponse qui a visiblement satisfait le Chef de l’Etat. « Voilà, alors que nous, on n’est pas sûr de le faire », a-t-il poursuivi avant de préciser : « mais on n’est pas dans cette situation-là aujourd’hui […] Je fais cette comparaison pour expliquer ce qu’est ne pas exclure ces options, et il y a des raisons de ne pas le faire, et la position qui consiste à dire simplement ce qu’on fait ». Après cet échange tendu, les deux journalistes et le compagnon de Brigitte Macron ont pu reprendre le cours de leur entretien, et à nouveau évoquer l’avenir de la France et l’Ukraine.

R.F