« Elle mélange tout », ambiance tendue dans « C à vous » entre Bruno le Maire, Anne-Elisabeth Lemoine, Patrick Cohen sur Magali Berdah

28 internautes ont dû répondre de leurs actes

ce mardi 19 mars 2024. En effet, ce jour, Magali Berdah

a appris la condamnation de 28 personnes âgées de 20 à 49 ans à de la prison ferme. Ces derniers étant les responsables du
cyberharcèlement

dont a été victime la papesse de la téléréalité depuis plusieurs mois.

Suite à cette condamnation, Magali Berdah a souhaité s’adresser à Bruno Le Maire pour demander des excuses de sa part. En effet, le ministre de l’Économie avait affiché son soutien à
la démarche de Booba

, en lutte contre les influenceurs qu’il a qualifié « d’influvoleurs » à cause de leurs « arnaques » et du « dropshipping » qu’ils effectuaient selon ses dires. Une démarche qui aurait entraîné un cyberharcèlement à son égard selon les dires de la papesse de la téléréalité.

De fait, dans une séquence diffusée dans C à Vous ce mardi 19 mars 2024, Magali Berdah apparaît face caméra et lance à Bruno Le Maire : « j’aimerais qu’il reconnaisse la peine qu’il a pu me faire en tenant ces propos qui ont légitimé un cyber harcèlement en meute qui est quand même gravissime, j’ai quand même reçu plus de 120.000 menaces de mort ».

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Bruno Le Maire campe sur ses positions

« Est-ce qu’il reconnaîtrait qu’il est peut-être allé un peu trop vite dans sa façon de parler, dans ce qu’il a dit me concernant et qui m’a mise en danger, moi personnellement », a-t-elle conclu dans un message vidéo. « Je lui réponds qu’elle mélange tout et que ma réponse est non, très clairement et fermement », a alors lâché le ministre de l’Economie qui ne se sent pas responsable de la situation vécue par Magali Berdah.

Bruno Le Maire explique ne s’être « jamais impliqué dans une querelle entre influenceurs ». « J’ai juste indiqué qu’il y avait en effet des phénomènes de harcèlement via des influenceurs, qu’il y avait des arnaques, que tout cela n’était pas acceptable, qu’il fallait l’encadrer par la loi. Je l’ai dit et je l’ai fait. La loi a été adoptée et permet d’encadrer le travail des influenceurs. Mais je ne me suis jamais immiscé dans aucune querelle », s’est-il également défendu.

« Oui mais à chaque fois qu’il (
Booba

) dénonce des arnaques ça déploie des vagues de haine contre Magali Berdah »

, a précisé Anne-Elisabeth Lemoine. Pas de quoi décontenancer le ministre pour autant. « Ai-je prononcé le mot de cette influenceuse ou son nom dans cette émission ? Non, je me suis prononcé sur le fond », a-t-il assuré. Bruno Le Maire explique qu’il a simplement effectué son travail et que c’est son « rôle de ministre de l’économie et des finances de garantir la protection de consommateurs ». « Certainement pas de me mêler des querelles d’influenceurs qui m’ont l’air sacrément compliquées », a-t-il conclu remonté.

R.F