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« Injustice, boucs émissaires… » Les discothèques sacrifiées par le gouvernement ?

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Parmi les annonces fortes du gouvernement après le conseil de défense sanitaire de ce lundi 6 décembre 2021 se distingue le sort des discothèques. Elles ferment durant quatre semaines à compter du 10 décembre, après seulement cinq mois d’ouverture. Le secteur professionnel fait part de son incompréhension et de sa colère.

Pour faire face à la cinquième vague de la pandémie de coronavirus à la veille des fêtes de fin d’année, le gouvernement a dévoilé ses mesures, au terme du conseil de défense sanitaire du 6 décembre 2021. Au cours de la conférence de presse, le Premier ministre Jean Castex, lui-même atteint de la Covid-19, et le ministre de la Santé Olivier Véran ont présenté les nouvelles mesures prises pour affronter le variant Delta et l’émergent Omicron. Si le chef du gouvernement a appelé à « lever le pied » sur les interactions sociales et rappelé l’importance de la vaccination, ce sont les milieux scolaires et surtout les discothèques qui sont les plus touchés. En effet, les boîtes de nuit vont fermer à partir du 10 décembre pour quatre semaines. La détresse est grande pour ce milieu qui ne sait pas ce qu’il va advenir avec l’annulation de la plus grosse soirée de l’année : le réveillon du 31.

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1200 discothèques sont concernées par les annonces du gouvernement, soit cinq mois après avoir réouvert. « Derniers ouverts, premiers fermés… Une fois de plus, nous sommes sanctionnés« , lâche, amer, Jean Roch, fondateur du VIP Room à Saint-Tropez (Var), interrogé par Le Parisien. Les dirigeants de ces établissements sont à la fois surpris et en colère, alors que les restaurants et bars n’ont pas vu leur protocole sanitaire renforcé. Un sentiment d’injustice et d’être des boucs émissaires pour tous les professionnels du secteur.

« Tout l’après-midi, les représentants du secteur ont échangé avec Bercy et le cabinet du ministre en charge des TPE-PME, Alain Griset, pour plaider leur cause. Il a été question notamment du retour d’une jauge à 75 %« , écrit Le Parisien. « Il faut vraiment que l’État nous aide maintenant, si jamais on ne l’était pas, ça serait le comble de l’injustice ! » reprend Jean Roch. Une première réunion de négociation avec Alain Griset est programmée dès ce mardi, où seront également présents les professionnels de l’événementiel précise le quotidien.

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Clément Tournier, président de l’Union des professionnels solidaires de l’évènementiel (USPE), demande le retour de l’aide au chômage partiel ainsi que le report du remboursement du prêt garanti par l’État et enfin le retour du fonds de solidarité. Pour le moment, on sait seulement que de nouvelles aides seront versées dans les semaines qui viennent. « Les discothèques ainsi que certains professionnels de l’événementiel (comme les 300 traiteurs organisateurs de réceptions) seront accompagnés financièrement par l’État« , d’après Le Parisien. Le secteur est donc durement touché et les salariés cherchent des emplois dans d’autres milieux : « Cela va encore accroître nos difficultés de recrutement. Comment voulez-vous être attractifs auprès des salariés quand on souffle le chaud et le froid avec eux ? » interroge Jean Roch au Parisien.

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