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Diam’s – Scarifications, tentatives de suicide, internement : « J’ai été folle. J’ai perdu la raison… »

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Mélanie Georgiadès se montre particulièrement discrète depuis qu’elle s’est retirée du monde de la musique en 2010. A l’époque où tout le monde l’appelait Diam’s, l’ancienne rappeuse était loin d’être heureuse…

Il y a les montées des marches, le tapis rouge, les grandes robes de stars et la remise des palmes. Certes. Mais il y a aussi et surtout la projection des films, au Festival de Cannes, et notamment du documentaire Salam, produit par BrutX, sur la vie de Mélanie Georgiadès, a.k.a Diam’s. Ces images se feront sans musique, en tout cas sans les célèbres titres de l’artiste, puisqu’elles se concentrent davantage sur les conséquences de la célébrité… plutôt que sur ce qui a rendu la jeune maman célèbre.

Il faut comprendre que j’ai touché la folie du doigt

Mise en lumière par des tubes incroyables, La boulette, Confessions nocturnes, Jeune demoiselle, Mélanie Georgiadès a failli sombrer face à la toxicité du monde du showbusiness. Dans Salam, sa manageuse de l’époque évoque carrément les scarifications que l’ancienne rappeuse s’imposait à l’époque – entre les hospitalisation en psychiatrie, la bipolarité et les tentatives de suicide. « Je voulais que tout ça soit raconté, parce que ça a fait ce que je suis devenue aujourd’hui, raconte Diam’s, en paix, au journal Le Parisien. Il faut comprendre que j’ai touché la folie du doigt. J’ai été folle. J’ai perdu la raison. J’ai été shootée par des médicaments qui m’éteignaient puis me désinhibaient.« 

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J’ai l’impression de revenir de la mort

Aujourd’hui, Mélanie Georgiadès est une femme apaisée. Maman de trois enfants, folle de sa famille, elle est mariée, depuis 2015, à Faouzi Tarkhani. Si elle a accepté de revenir sur cette facette sombre de son existence, c’est parce qu’elle a la chance, inestimable, de pouvoir le faire. « J’ai l’impression de revenir de la mort, soulève-t-elle. J’aurais dû être morte. Généralement, les artistes ne sont plus là pour nous raconter pourquoi ils sont tombés dans les addictions, comme Amy Winehouse, pourquoi ils se sont tiré une balle dans la tête, comme Kurt Cobain. Si je n’avais pas ouvert le Coran un soir sur une plage de l’île Maurice et trouvé un sens à ma vie, je pense que je me serais vraiment foutue en l’air. À ce moment-là, j’étais encore à me battre pour les miens qui me disaient accroche-toi. Or moi, j’avais l’impression que tout était vain... »

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Retrouvez l’interview intégrale de Diam’s sur le site du journal Le Parisien.

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