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Ariane Séguillon, son expérience « catastrophique » avec un ballon gastrique : « J’ai souffert le martyre » (EXCLU)

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Ariane Séguillon évoque sa perte de poids dans un témoignage poignant intitulé « La Grosse », paru aux éditions Flammarion le 9 mars 2022. Avant de subir une sleeve et de se mettre au sport telle une championne, la comédienne a tenté une autre solution…

Purepeople : Est-ce que ça t’a agacé que tout le monde parle de ta perte de poids ?

Ariane Séguillon : Sur le moment ça m’a vraiment énervée. Les magazines ne disaient pas « Ariane Séguillon elle a fait ci ou ça« . Non. « Ariane Séguillon elle a maigri« . Je me suis dit qu’il y avait encore beaucoup de travail à faire autour de l’image de la femme. Ce qui ne m’a pas agacée, par contre, c’est que j’ai vu que beaucoup de personnes étaient en souffrance et que j’étais malgré moi leur porte-parole. J’osais parler. Les gens avaient besoin de moi comme j’avais besoin d’eux.

Tu as aussi essayé le ballon gastrique mais l’expérience n’a pas été réjouissante…

Catastrophique, même. J’ai souffert le martyre. Pour l’avaler, il faut boire 2 litres d’eau, c’est un cauchemar. C’était dégueulasse. Et j’ai été hospitalisée le soir même pour me mettre sous calmants. J’ai apprivoisé mon ballon gastrique au bout d’une semaine maximum. Alors j’ai maigri, oui, mais j’ai très très vite repris… l’enfer.

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Est-ce que tu as écrit ce livre pour te réapproprier ton histoire ?

Toute la presse racontait que je maigrissais parce que je faisais du sport, ce qui n’était pas vrai ! Mais au départ, si j’ai accepté de faire ce livre, c’est parce que je voulais rendre justice à mon petit frère. C’est aussi cette situation qui m’a amené à la boulimie. J’ai perdu une des personnes que j’aimais le plus au monde. Il a été détruit dans l’enfance par un viol, une torture. J’avais envie que cette omerta disparaisse grâce à mes écrits.

As-tu fini par pardonner ce silence ?

Le pardon n’est pas l’oubli. Oui j’ai pardonné parce qu’une vie de colère et de haine et de rancoeur… mieux vaut arrêter de vivre. J’ai évidemment une colère en moi, qui est latente, parce qu’on m’a enlevé mon petit frère. Mais j’ai pardonné le silence parce que c’était une autre époque. Maintenant, on parle de la pédophilie, de tout ça, on apprend aux enfants à en parler. A mon époque, on vous mettait des mains aux fesses, on ne trouvait pas ça très agréable mais on trouvait ça normal…

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Michel Sardou a, à sa manière, eu un rôle important à jouer dans ta vie…

Je le connaissais peu, parce que j’écoute plutôt du hard rock. On m’avait dit du mal de lui mais je n’écoute jamais ce qu’on dit sur les gens, parce que le jugement est souvent faux et galvaudé. Le jour de la première de notre pièce, mon petit frère m’avait annoncé qu’il allait avoir une trachéotomie complète. J’étais dans un état… personne n’a remarqué sauf Michel, qui m’a demandé si ça allait. Je lui ai raconté. Il m’a dit : « J’ai un copain qui l’a fait, il a guéri, il a reparlé très vite« . Il a été super. Il voyait bien que j’étais mal dans ma peau. On a beaucoup parlé de problèmes de poids, puisque sa maman en avait souffert. C’est lui qui m’a dit : « Il faut que tu te soignes, tu vas aller jusqu’où ?« . Je ne l’ai pas gardé dans ma vie mais c’est ça, la vie. C’est fait de rencontres…

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Propos recueillis par Yohann Turi. Toute reproduction interdite sans la mention de Purepeople.com.

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