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Cancer de l’utérus : attention, une étude pointe du doigts ces produits de défrisage capillaire !

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Si se lisser les cheveux peut paraître anodin, une étude démontre que ce n’est pas sans risque. Réalisée par les Instituts américains de santé et publiée le 17 octobre dernier dans le Journal of the National Cancer Institute, elle démontre qu’utiliser des produits de défrisage capillaire accroit le risque de développer un cancer de l’utérus. L’étude précise même que le risque double pour les personnes qui y ont fréquemment recours, soit plus de quatre fois par an.

Pour mener à bien leur étude, les chercheurs ont analysé les données de de près de 33 500 femmes américaines, recrutées entre 2003 et 2009 et suivi pendant près de 11 ans. Au total, ce sont 378 femmes qui ont développé un cancer de l’utérus. Résultat, pour celles n’ayant jamais utilisé de produits de défrisage capillaire, le risque de développer un cancer de l’utérus d’ici leurs 70 ans est de seulement 1,64%, contre 4,05% pour les utilisatrices fréquentes. « Parce que les femmes noires utilisent des produits de lissage ou de défrisage plus fréquemment et ont tendance à commencer plus jeunes (…), ces résultats pourraient être particulièrement intéressants pour elles », a souligné Che-Jung Chang, coauteure de l’étude. Parmi les personnes sondées, environ 60% des femmes ayant affirmé avoir utilisé des produits de défrisage dans l’année se sont déclarées noires. 

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Pour le moment, les chercheurs n’ont pas encore pointé du doigt des produits ou marques en particulier mais soulignent que certains produits chimiques pourraient contribuer à l’augmentation du risque de cancer de l’utérus. On retrouve donc les parabènes, le bisphénol A, les métaux ou encore le formaldéhyde. Ce dernier, aussi appelé formol, est utilisé pour réaliser des lissages brésiliens. « Nous savons que ces produits de lissage contiennent de nombreux produits chimiques, dont des perturbateurs endocriniens, et on peut s’attendre a ce qu’ils aient un impact sur les cancers hormonodépendants », a expliqué à l’AFP Alexandra White. « L’inquiétude est que ces articles contiennent des produits chimiques qui pourraient agir comme l’œstrogène dans le corps », a-t-elle ajouté.

Laure Bertrand

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