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Dans une nouvelle interview, Salvatore Adamo évoque la noyade de sa nièce et la mort de son père, grand héros

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“Tombe la neige”, “Mes mains sur tes hanches”, “Vous permettez, monsieur…”, “Les filles du bord de mer”… Depuis les années 1960, Salvatore Adamo enchaine les tubes jusqu’à être devenu aujourd’hui une véritable légende de la chanson francophone. Et, à 79 ans, l’éternel séducteur ne compte pas prendre sa retraite ! En cette nouvelle année 2023, l’artiste italo-belge revient dans les bacs avec un nouvel album baptisé “In French Please ! (En français, s’il vous plaît !) où il a sélectionné une série de standards anglo-saxons qu’il reprend à sa façon. Cerise sur le gâteau, il s’est fait accompagner sur ce nouveau projet par le musicien et chanteur suisse très branché Stéphane Eicher qui, pour l’occasion, produit la galette. Dans le cadre de la promotion de l’opus musical, les deux hommes ont accordé, ce dimanche 15 janvier, une longue interview à nos confrères du “Journal du dimanche”. Au cours de l’échange, Salvatore Adamo a confié s’être inspiré de sa propre vie pour certaines chansons :

“Elles résonnent toutes en moi. Cela dit, même les chansons que j’écris ne sont pas forcément autobiographiques. (…) Heureusement que je n’ai pas vécu tous les chagrins d’amour que j’ai chantés. Je me serais tiré une balle dans la tête”, commence par déclarer, non sans humour, le chanteur-compositeur.

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Cette chanson, “je l’ai rebaptisée ‘L’Homme de ma vie’ en souvenir de mon père”

Mais “Il y en a quand même une très émouvante”, lui rétorque Stéphane Eicher, qui prend alors la parole : “Man of the hour de Pearl Jam. Une sublime ballade sur le deuil d’un fils après la mort de son père. Quand Salvatore l’a enregistrée, je sentais qu’il fallait le laisser seul, ne pas lui donner de conseils et lui accorder du temps”, explique l’interprète du tubesque “Pas d’amis comme toi”. Salvatore Adamo, touché, reprend la main : “Je l’ai rebaptisée ‘L’Homme de ma vie’ en souvenir de mon père”, indique-t-il avant que d’expliquer les circonstances du décès de son géniteur. “Il est mort d’hydrocution en essayant de sauver ma nièce de la noyade. J’avais 23 ans. J’avais écrit une chanson pour lui rendre hommage, mais je ne l’ai jamais enregistrée. On la trouve quand même sur Youtube : elle s’appelle ‘Paris 60’. Mon père a joué un rôle déterminant dans ma carrière même si j’ai débuté à son insu, en cachette. Lui était amateur d’Opéra. Moi, j’avais déjà la voix que j’ai aujourd’hui. A cause d’elle je me suis fait virer de la chorale par le curé. Et puis, il trimait tous les jours à la mine pour me payer des études dans un établissement catholique. Ce n’était pas pour que je finisse saltimbanque”, conclut Salvatore Adamo. Un bel hommage tout en pudeur et sourd chagrin… à l’image de ce chanteur d’une élégance rare.

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F.V.

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