Divertissement
Influenceur de métier, le fils de Benjamin Castaldi a-t-il cherché à « vendre des pilules qui empêchent de mourir » ? Ce que la Répression des fraudes lui reproche !
“Depuis plusieurs mois, je suis dépassé”, s’est écrié le fils de Benjamin Castaldi, ce vendredi 2 juin 2023, sur le plateau de BFMTV. Comme d’autres influenceurs, à l’instar de Capucine Anav ou Illan Castronovo, il s’est fait épingler plus tôt dans la semaine par la Répression des fraudes (DGCCRF) et a dû afficher sur son compte Instagram des messages imposés par ce service de vigilance. En cause bien sûr, leurs pratiques commerciales… peu ou non clairement signalées. “Ça m’a fait bizarre mais je n’étais pas contre. Comme cette injonction est seulement parce que j’ai oublié de mentionner le hashtag #sponsorisé, c’est pas un drame comparé à d’autres personnes qui ont fait des vraies arnaques, des vrais vols” a tenté de se justifier Simon Castaldi qui compte plus de 340 000 abonnés sur Instagram.
Pratiques frauduleuses: « Pour moi, je ne suis pas influenceur », se défend Simon Castaldi pic.twitter.com/g2xwlTFpk0
— BFMTV (@BFMTV) June 2, 2023
“Je n’ai jamais vendu des pilules qui empêchent de mourir”
“Ce n’est pas de l’arnaque, je n’ai volé personne” a-t-il tenu à souligner expliquant aussi qu’il ne travaillait plus avec son agence depuis 6 mois (l’agence de Magali Berdah) et que “Les partenariats que j’ai faits, c’était pour des parfums, des bonbons, des choses qui ne vont pas ruiner les gens.” Et que selon lui, il n’était “pas influenceur”. “Je fais tellement peu de placements de produits, comparé à d’autres qui en font des centaines par mois…” Et d’ajouter : “je n’ai jamais vendu des pilules qui empêchent de mourir. Je n’ai jamais fait de placement pour des cryptomonnaies », explique l’homme de 23 ans. « J’aurais pu faire des placements qui m’auraient apporté beaucoup d’argent. Je ne les ai pas faits parce que je savais que c’était illégal.
⚠️ La DDPP94 enjoint M. Simon CASTALDI pour n’avoir pas révélé l’intention commerciale de plusieurs de ses publications vidéos sur les réseaux sociaux alors qu’il s’agissait de partenariats rémunérés https://t.co/ntY9rbf2Arpic.twitter.com/qEzjEmphEK
— DGCCRF (@dgccrf) June 2, 2023
Dans une story postée sur son compte, Simon Castaldi reconnaissait avoir été « peut-être un petit peu naïf », mais avait assuré être « réellement très content que les choses bougent et que l’Etat prenne conscience des dérives des réseaux sociaux ». Il a également donné son avis sur la campagne anti “influvoleurs” menée par le rappeur Booba, à qui il donne raison sur le fond en regrettant néanmoins ses méthodes : “Booba a raison parce qu’il y a choses qui sont globalement graves, avec des vrais vols, des vrais influvoleurs. Pour moi, je ne suis pas de cette tranche là. » , a-t-il enfin déclaré.
F.V.
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