« Harry Potter » : J.K Rowling prête à faire de la « prison », sa nouvelle sortie transphobe

J.K Rowling campe sur ses positions. Trois ans après avoir été pointée du doigt pour
un tweet jugé transphobe

, l’autrice à succès a réitéré ses propos. Ce mardi 17 octobre 2023, la créatrice de la saga Harry Potter a partagé une citation affichée sur le mur d’un service relevant du ministère de la Justice britannique : « Répétez après nous : les femmes trans sont des femmes. » Ce à quoi l’écrivaine a répondu un « non » catégorique.

Selon un internaute, J.K Rowling risque deux ans de prison si la loi proposée par le Labour est adoptée. Pas de quoi inquiéter la millionnaire qui a ensuite ajouté : « Je ferai avec plaisir deux ans de prison si l’alternative est l’obligation d’utiliser dans mon langage des termes faux qui tordent la réalité […]. Amenez-moi devant le juge. Je m’amuserais plus que sur n’importe quel tapis rouge ».

Et de poursuivre : « J’aimerais bien être affectée à la bibliothèque de la prison, pour des raisons évidentes. Mais la cuisine ça passerait aussi. La buanderie ça serait compliqué, je fais rétrécir les vêtements et je colore tout en rose Mais ça ne serait pas un souci si tout ce que je dois laver ce sont des draps j’imagine. » Une déclaration qui a suscité de vives réactions.

A voir également : Michael Gambon, l’interprète de Dumbledore dans « Harry Potter » est mort à 82 ans d’une pneumonie 

Des propos qui coûtent cher

« Le discours transphobe qui circule en Grande-Bretagne est inquiétant et atteint des sommets. On doit désigner les gens transphobes pour ce qu’ils sont vraiment », a notamment indiqué Cyrus Engerer, député européen et membre du Labour, sur son compte Instagram.

Malgré son exclusion de la réunion du casting d’Harry Potter pour célébrer le 20e anniversaire de la saga en 2021, J.K Rowling n’a pas l’intention de changer de discours. Si 
Daniel Radcliffe

(Harry Potter) et 
Emma Watson

(Hermione Granger) ont ouvertement condamné l’écrivaine,
Helena Bonham Carter

(Bellatrix Lestrange) et Ralph Fiennes (Voldemort), quant à eux, n’ont pas hésité à prendre sa défense.

V.B