Pierre Ménès sous le coup d’une enquête pour « agression sexuelle », le Parquet se saisi de l’affaire

Pierre Ménès est au coeur d’une enquête pour « agression sexuelle ». Le journaliste sportif, qui a été remercié de Canal+ après des accusations d’harcèlement révélées dans le documentaire de Marie Portolano, est accusé d’« agression sexuelle » par une hôtesse du Parc des Princes. Selon les informations collectées par Le Parisien, le sexagénaire aurait eu des gestes déplacés à l’encontre de la jeune femme et aurait « touché sa poitrine », alors qu’il assistait au match PSG-Nantes le 20 novembre. Une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris le jour même.

Présent sur le plateau de Touche pas à mon poste ce 29 novembre, l’avocat de Pierre Ménès, Arash Derambarsh, a été invité à réagir à cette nouvelle. « J’ai été mis au courant il y a deux, trois heures. Il n’y a pas de plainte, c’est le parquet qui s’est auto-saisi de l’affaire », a-t-il expliqué. Avant de donner quelques détails sur la soirée que le journaliste a passé au Parc des Princes.

« Pierre Ménès assistait au match dans sa loge avec trois autres personnes. Elles sont restées avec lui du début à la fin du match. Et j’ai leurs trois attestations CERFA. Si le parquet persiste dans cette voie à vouloir salir mon client, je déposerai une plainte pour dénonciation calomnieuse contre X ». Maître Derambarsh a rappelé que, selon la plaignante, il y aurait eu « des gestes inappropriés ». « Mais on est loin de l’agression sexuelle », a-t-il assuré sur le plateau de TPMP, rappelant au passage que Pierre Ménès conteste les faits.

Pour rappel, l’ancien chroniqueur du Canal Football Club a été mis à l’écart du groupe Canal depuis les affaires de harcèlement et de comportements sexistes qui pesaient contre lui, suite à la diffusion du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste. Depuis son éviction, Pierre Ménès a lancé sa plateforme digitale, Pierrot Football Club.

Pierre Ménès reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.