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Angèle revient avec émotion sur son coming out forcé, « l’étape de trop »

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Choquée par la publication de plusieurs photographies volées avec Marie Papillon, Angèle a révélé à quel point elle s’était sentie agressée par la révélation publique de son homosexualité, sans même qu’on lui ait demandé son avis. Un souvenir très douloureux pour la jeune femme qu’elle évoque dans l’émission « Sept à Huit ».

Interviewée parAudrey Crespo-Mara dans l’émission Sept à Huit le 20 février 2022, Angèle a révélé comment elle avait vécu son coming out forcé après la publication de photos volées avec son ex Marie Papillon dans la presse et les médias. « Malheureusement, je m’attendais bien à ce qu’une histoire d’amour avec une femme fasse du bruit même aujourd’hui mais c’est vrai que c’est l’étape de trop pour moi. Je me disais : « Ouh là ! On rentre dans mon intimité. Je trouvais vraiment ça extrêmement violent » explique la Belge de 26 ans, se remémorant sa réaction quand elle a découvert que son homosexualité avait été révélée publiquement, sans son consentement.

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« C’est très grave« , poursuit-elle, confiant également sa déception face à « l’hypocrisie » des médias ayant divulgué l’information. Car si ces médias ont prétendu être totalement pour le mouvement LGBT, Angèle rappelle : « « outer » quelqu’un contre son gré c’est absolument pas une démarche pro-LGBT« . (« outer » signifiant dévoiler l’homosexualité d’une personne). Loin de se laisser faire, la jolie blonde a par la suite porté plainte contre ces médias et a remporté le procès. Elle a ensuite reversé l’argent à diverses associations.

Au cours de cette interview, la chanteuse a également raconté la manière dont sa famille avait pris son homosexualité. Reconnaissant avoir « beaucoup de chance » et issue d’une famille « très très ouverte d’esprit« , elle se souvient la bienveillance de ses parents à l’égard de son ex petite-amie. « Ça leur importe peu de qui je tombe amoureuse. Mais je leur ai annoncé et puis ça a duré 30 secondes : « Ah ok. Très bien ! » Et puis ils étaient ravis de la rencontrer.« 

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Avec sa grand-mère, surnommée Mamie Pilou, la jeune femme a eu plus de mal à lui faire accepter sa sexualité. Une réaction qu’Angèle comprend tout à fait. « Ma grand-mère toute sa vie on lui a dit que l’homosexualité c’était mal. Donc comment lui demander de penser autrement ? » Pour autant, la grand-mère d’Angèle, très fière et admirative de sa petite-fille, a désormais accepté son homosexualité. « C’est là qu’on se rend compte qu’en fait les gens peuvent avoir de la souplesse. Mais évidemment il faut y aller avec les bons mots et de la bonne façon, explique Angèle.

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