Connect with us

People

Nicolas Anselmo (Ici tout commence) « moqué et rejeté depuis la maternelle » : ses tristes confidences

Published

on

Nicolas Anselmo est devenu une personnalité populaire depuis qu’il est au casting d' »Ici tout commence ». Il a été choisi pour se mettre dans la peau d’Eliot Prevost, un personnage non-binaire avec lequel il a beaucoup de points communs. Dans « 50’Inside », ce samedi 7 mai 2022, il a révélé que, comme son personnage, il avait connu le harcèlement.

Nicolas Anselmo fait partie des personnages principaux de la série Ici tout commence depuis son lancement sur TF1 en 2020. Il y incarne Eliot Prevost, un jeune élève à l’Institut Auguste Armand non-binaire et pansexuel en qui il se retrouve beaucoup.

« Je ne suis pas lui, il n’est pas moi mais on se ressemble sur quelques points. Moi, je ne saurai pas dire ce que je suis réellement. Je suis un être humain avec une énergie féminine et masculine et l’important c’est d’avoir l’équilibre des deux« , a-t-il expliqué lors d’un entretien avec Nikos Aliagas pour 50’Inside, ce samedi 7 mai 2022.

Lire Aussi  Guy Savoy et Sonia Mabrouk aux obsèques d'Antoine Alléno : le couple discret soudé dans l'émotion

Mais comme son personnage, Nicolas Anselmo a connu le harcèlement à l’école en raison de sa différence. Dans le tout premier épisode d’Ici tout commence, Eliot est par exemple moqué par deux de ses camarades qui se demandent s’il est une femme ou un homme. Pour leur clouer le bec, l’étudiant baisse alors son pantalon. Une façon de faire à laquelle le comédien de 22 ans a lui-même eu recours dans sa propre vie. « Ça je l’ai fait, j’entendais des ‘pd’ de tous les côtés et j’ai montré mon cul en cours. J’ai fait ça assez naturellement, ça ne m’a pas dérangé« , a-t-il révélé. Et de poursuivre : « Il y a ceux qui disent : ‘mais c’est incroyable, t’es trop fort’ et d’autres qui font : ‘c’est pas propre, c’est pas bien…’. Et puis les profs et le directeur, ils te virent quoi.« 

Lire Aussi  Kim Kardashian revient sur son look fou du Met Gala : "Je me suis battue contre"

Malheureusement, d’aussi loin qu’il puisse se souvenir, l’ancien partenaire de jeu de Clément Rémiens a toujours été « moqué, jugé voire même rejeté depuis la maternelle« . « C’était : le rose c’est pour les filles, le bleu pour les garçons, tu fais de la danse, t’es une fille… et moi je ne comprenais pas tout ça. Pourquoi c’est mal ?« , a-t-il regretté.

Aujourd’hui, Nicolas Anselmo tente de faire changer les choses à son échelle en mettant en avant la communauté LGBTQ+ grâce à des rôles engagés. « J’espère que mon personnage saura inspirer certains ou certaines qui souffrent de ce genre de situation. Je sais que les choses avancent et il ne faut pas lâcher« , avait-il confié dans les pages de Têtu.

Á La Une