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Alice Detollenaere victime d’un cancer : deux drames ont rendu ce diagnostic encore plus difficile à vivre (EXCLU)

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Porte-parole de la lutte contre le cancer du sein, Alice Detollenaere collabore aujourd’hui avec la marque 17h10, dans le cadre d’Octobre Rose. Si le sujet la touche autant, c’est qu’elle a été victime de cette terrible maladie… mais qu’elle n’est pas la seule, hélas, dans la famille.

Purepeople : Que peux-tu nous dire sur ta collaboration avec 17h10 ?
Alice Detollenaere : 17h10 a créé un tailleur autour d’Octobre Rose. Les bénéfices de ce tailleur, vendu en octobre et novembre, seront reversés à la ligue contre le cancer, pour la recherche du cancer du sein. 17h10, c’est une marque de tailleurs pour femmes, qui revendique des valeurs fortes, féminines, de sororité. C’est important que les marques fassent quelque chose pour Octobre Rose, surtout des marques comme ça. Et c’est important de montrer l’exemple. Ça, plus ça, plus ça… au final ça fait des millions, et ce sont ces millions qui font avancer la recherche.
Est-ce que tu t’attendais, la première fois que tu as fait face à ton diagnostic, à devenir une sorte de porte-parole ?
Pas du tout. Déjà, sur le coup, on ne s’imagine rien. On n’arrive pas à voir plus loin que ce diagnostic dans le temps. Et puis je me figurais que quand je sortirais de là, je n’aurais plus du tout envie d’en entendre parler. Ce qui n’est pas le cas. J’ai commencé à le faire parce que ça me faisait du bien. Il y a énormément de femmes qui sont venues me demander conseil, notamment parce que dans le milieu de l’image il n’y a pas beaucoup de personnes qui en parlent tellement c’est stigmatisant, et impactant pour la suite. Finalement, j’ai compris que j’avais un porte-drapeau dans les mains. Que c’était ma façon de vivre l’après. Plus qu’un devoir, c’est devenu une responsabilité.
Quelle avait été ta première réaction en apprenant que tu avais un cancer du sein ?
Une peur terrible. Le cancer, malheureusement, on connaît dans ma famille. La soeur de ma maman en est décédée, c’est ce qui nous a permis de déterminer que j’étais porteuse d’un gêne qui prédispose au cancer du sein. J’en connais l’issue dramatique. Un an avant mon diagnostic j’ai perdu mon papa d’un cancer. Du coup j’ai vraiment eu peur. Je me suis dit que c’était le début de la fin, même si on me disait que c’est une maladie qui se guérit. On est obligé de penser à ça.
Aujourd’hui est-ce qu’on peut dire que tu es complètement tirée d’affaire ?

Il me reste encore deux ans pour savoir si je serai vraiment guérie mais je sais que je suis en rémission et qu’il n’y a aucune raison pour que ça revienne. Puisque maintenant, j’ai fait retirer mes deux s*ins. Mon risque de récidive a été évalué à 3%, ce qui n’est vraiment pas grand chose.

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Propos recueillis par Yohann Turi. Toute reproduction interdite sans la mention de Purepeople.com

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