“Lourd, rabelaisien, graveleux…”, Dominique Besnehard donne son avis tranché sur Gérard Depardieu accusé de viol

La 16^e édition du Festival du film francophone d’Angoulême est, cette année encore, un véritable succès. Une source de satisfaction pour son co-créateur et délégué général Dominique Besnehard qui a aussi profité du tapis bleu pour présenter, le 23 août 2023, son dernier ouvrage, Le Dictionnaire de ma vie (Kéro), où il se raconte en vingt-six chapitres gorgés d’anecdotes croustillantes. A cette occasion, nos confrères de Télé-Loisirs l’ont rencontré ce samedi 26 août, dans le cadre d’une interview autour du cinéma que le créateur de la série Dix pour centne connaît que trop bien. Lui qui a notamment accompagné des actrices telles Marlène Jobert, Béatrice Dalle ou encore Nathalie Baye, a donner notamment son point de vue sur le mouvement #MeToo et sur ses conséquences pour certains acteurs.

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“Un adepte de la main aux fesses”

Et l’homme de 69 ans, comme à son habitude, n’a pas utilisé de langue de bois…  « Ce qui me gêne, c’est que la présomption d’innocence soit bafouée. Prenez Ary Abittan. Je ne suis pas forcément client de son humour, mais il a une vraie nature et c’est un artiste. Aujourd’hui, il n’est même plus mis en examen dans l’affaire de viol le concernant et, pourtant, il a été rejeté par tout le métier, et s’est retrouvé sans travail. Même chose pour Philippe Caubère, qui a été innocenté, ou pour Kevin Spacey, qui vient d’être blanchi. La presse, en la matière, a sa part de responsabilité. »Et quant à son ami Gérard Depardieu, accusé de viol et de harcèlement sexuel par pas moins de 13 femmes, l’agent artistique l’affirme : « Autant je sais que Depardieu peut être lourd, rabelaisien, graveleux, voire un adepte de la main aux fesses, avec, et c’est son paradoxe, un côté féminin, autant je ne crois pas un instant que ce soit un violeur. Pour moi, Depardieu n’a pas violé. »

F.V.