Yann Barthès, très discret sur sa vie privée : il explique pourquoi

Son père était cheminot, sa mère travaillait dans un office notarial. Une jeunesse avec la simplicité comme étendard, loin des projecteurs qu’il côtoie aujourd’hui.

D’ailleurs, même si 
Yann Barthès

reçoit désormais les plus grandes stars dans son émission Quotidien, qu’il présente depuis 2016 sur TMC, le journaliste a gardé ce goût pour la discrétion.

De lui, les téléspectateurs ne connaissent que son humour pince-sans-rire, qui n’hésite pas à épingler les politiques de tout bord, quitte à parfois essuyer des revers.

Le 27 mars dernier, Yann Barthès et les dirigeants de 
TF1

se sont présentés devant 
la commission d’enquête sur la TNT

sur demande des élus du RN, pour qu’il s’explique sur sa décision de ne jamais inviter l’extrême-droite sur le plateau. À ses côtés, fidèle, Laurent Bon, surnommé « l’homme qui murmure à l’oreille de Yann Barthès ». De leur relation qui date du début des années 2000, on sait simplement qu’ils ont fondé ensemble la société Bangumi, productrice du Petit Journal sur Canal +, sur laquelle le journaliste a fait ses gammes, et Quotidien : « Si Yann Barthès est devenu Yann Barthès, c’est grâce à Laurent Bon », confiait déjà l’un de ses collaborateurs à Télérama en 2016.

La discrétion comme nature profonde

De ce secret de polichinelle, le public n’en saura pourtant pas plus. Ni sur les réseaux sociaux, ni dans la presse. Le trublion de TMC y met un point d’honneur, comme il le révélait en 2019 à nos confrères de TV Magazine : « Ça suffit de donner nos images, nos données personnelles et nos vies entières aux GAFA ! Je parle deux heures par jour à la télé, c’est déjà pas mal, non ? » expliquait-il, non sans une pointe d’énervement. Conscient d’être sans cesse épié pour le moindre faits et gestes, Yann Barthès a ainsi pris la décision de mettre sa vie privée dans un coffre-fort, fermé à double tour : « La discrétion est la chose la plus précieuse au monde pour moi ! Surtout dans ce métier, qui n’en a absolument aucune… » dit-il avant de poursuivre : « J’aurais aimé être comme les Daft Punk. C’est le top d’être connu sans être reconnu. On ne se rend pas compte de la chance qu’ils ont… » À quand un Yann Barthès avec un casque de moto sur la tête ?