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Jean-Louis Trintignant : La mort de Marie, « la plus grande souffrance » de sa vie qui l’a fait envisager le suicide

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Marie, la fille de Jean-Louis Trintignant, est mort en 2003 à 41 ans après avoir subi des coups de la part de son conjoint, Bertrand Cantat. Très proche de sa fille, le défunt comédien mort le 17 juin 2022 ne s’est jamais remis de ce triste épisode… Il avait un temps pensé au suicide face à la douleur.

Il y a 19 ans, le 1er août 2003, Marie Trintignant décédait à l’âge de 41 ans après avoir été victime de coups de la part de son conjoint, Bertrand Cantat alors membre du groupe Noir Désir. Pour son père, Jean-Louis Trintignant (mort le vendredi 17 juin à 91 ans), c’était la fin du monde, de son monde : « Je suis mort le 1er août 2003, le jour où Marie est morte ». « À l’intérieur de moi, tout est détruit. Je devais venir la retrouver ce soir-là et je ne suis pas venu. Si j’avais été présent, elle ne serait sans doute pas morte », avait-il affirmé dans un recueil d’entretiens A la vie, à la mort en 2018.

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Déjà en 1970, la mort de sa fille Pauline avait été un drame pour Jean-Louis Trintignant et sa femme Nadine comme il l’avait confié dans le livre Du côté d’Uzès coécrit avec André Asséo en 2012 : « Nadine et moi avions loué un appartement à Rome pour deux mois, le temps du tournage du Conformiste. Un matin, je partais tourner, je suis allé embrasser Pauline dans son berceau. Elle était morte. On n’a pas su comment. J’ai dit à Nadine : ‘soit on se suicide, soit on accepte de vivre pour Marie.' »

« J’avais une complicité magnifique avec Marie »

Jean-Louis Trintignant, qui dans les années 80 s’était retiré du monde cinématographique, s’était installé à Uzès dans le Gard. Dans ce refuge, impossible toutefois d’oublier Marie. « J’avais une complicité magnifique avec Marie, témoigne-t-il dans le livre Du côté d’Uzès. Je ne sais pas s’il y’a des gens qui connaissent un rapport aussi riche avec leur fille. La mort de Marie fut la plus grande souffrance de ma vie. Rien au monde n’aurait pu m’atteindre davantage. » Interrogé quelques années après la mort de Marie, il déclarait sur RTL avoir pensé au suicide, comme après le décès de Pauline. « Après, j’étais prostré. Puis vint la force, celle de se dire : Soit je me suicide, soit je continue à vivre« , disait-il, évitant la pire solution.

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Jean-Louis Trintignant s’était aussi exprimé à L’Express sur sa relation passionnelle avec sa fille Marie : « C’est un peu injuste cette passion, mais l’amour vient de nous deux. Nous nous sommes connus au bon moment. Le moment où j’avais envie d’être père. »

Complices dans la vie comme au cinéma, Jean-Louis et Marie Trintignant ont partagé l’affiche de huit films, réalisés principalement par la mère de Marie, Nadine Trintignant : Mon amour, mon amour (1967), Défense de savoir (1973), Le Voyage de noces (1976) ou encore L’Eté Prochain (1985).

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