Connect with us

People

Jean-Charles (Koh-Lanta), pas choisi pour la finale : « Je ne suis pas dans leur tête, mais… » (EXCLU)

Published

on

Mardi 21 juin 2022, TF1 diffusait la grande finale de « Koh-Lanta, Le Totem maudit ». C’est Géraldine qui a remporté l’épreuve des poteaux et a choisi François, qui a lui-même désigné Bastien pour aller en finale. Pas de Jean-Charles parmi le dernier trio, malgré ses jolies performances sur la fin. En interview pour « Purepeople.com », il se livre sur cette place de quatrième et plus globalement sur cette folle aventure.

Il a su se faire une place dans Koh-Lanta, Le Totem maudit de par ses qualités humaines. Jean-Charles s’est ainsi hissé jusqu’aux mythiques poteaux ! Le fustier a même affronté Géraldine lors du duel final avant de finalement chuter en plein océan. Mais son aventure s’est arrêtée là, pas de finale pour lui. Il en garde un superbe souvenir, comme il le raconte auprès de Purepeople.com. Son statut d’outsider, sa révélation stratégique après le choix d’Ambre, sa reconversion professionnelle, la perte de sa maman… Jean-Charles se livre sans filtre.

Comment résumez-vous votre parcours ?

Que du bonheur, que du positif ! Pour moi, j’ai tout gagné. Je suis allé au bout, sur les poteaux, c’était inespéré. Je ne fais que profiter. Au départ j’étais un peu sceptique j’avoue, je ne savais pas à quoi m’attendre de cette expérience. Je ne savais pas comment ça se passerait. Avec le recul, wahoo !

Vous finissez premier de l’orientation en 36 minutes ! C’est une première victoire significative. Qu’avez-vous ressenti ?

J’étais aux anges. C’est rare dans la vie de ressentir une sorte de bien-être, un plaisir pur comme celui-ci. Ça faisait 36 jours d’aventure, on était vraiment fatigués, à bout, on n’en pouvait plus. Alors gagner une épreuve mythique alors que je n’avais fait que de perdre tout le long, c’est un sentiment indescriptible. C’est quelque chose qui lâche, comme une arrivée massive d’endorphine.

Sur les poteaux, vous tombez en 3e mais n’êtes pas choisi pour la finale. Comment l’avez-vous vécu ?

Je l’ai très bien vécu. Bon, sur le moment il y a eu de la déception. On apprend qu’on va être trois donc je me disais que j’avais trois chances sur quatre. Mais il suffit de regarder les aventuriers qu’il reste. C’était eux, Bastien et François méritaient leur place, ce sont les grands aventuriers de la saison. Aucun regret. J’ai pris ça avec grand plaisir, aucun ressentiment.

Lire Aussi  Charlotte Valandrey maman : sa fille Tara est devenue une belle jeune femme, photos !

D’après vous, pourquoi vous n’avez pas été choisi pour aller en finale ?

Je ne suis pas dans leur tête. Mais depuis le début, j’ai remarqué que tout ce qui était choix, élimination, ça s’est fait au niveau feeling, social, en fonction du ressenti. Je pense que là ça a été la même chose. Géraldine était proche de François, pour moi aucune surprise qu’elle le choisisse. Ensuite, je pense que dans la tête de François, son meilleur pendant c’était Bastien donc forcément il fallait finir avec lui. Si on gagne, il faut le faire avec panache. C’était le meilleur choix je pense. Après, si j’avais été choisi, j’aurais été content (rires) !

Pourquoi avoir voté pour Bastien ?

C’est mon premier coup de coeur, celui qui me ressemble le plus. On a commencé l’aventure ensemble, on la termine ensemble. Il faut se dire que dans les quatre derniers, nous étions deux ex-violets. On s’est super bien entendus dès le début. On a la même façon de voir l’aventure. On a été très proches, on a avancé ensemble. Il est incroyable.

Vous êtes un peu l’outsider de la saison, comment prenez-vous ce statut ?

On ne va pas me mettre favori ! Ce serait difficile vu le nombre de défaites (rires). Si ça peut faire plaisir à des personnes de voir qu’un gars à peu près normal arrive jusqu’au bout, alors ça me va. J’ai toujours pensé que c’était plus joli un petit poucet qui renverse Goliath que l’inverse.

Vous vous êtes révélé stratégiquement lorsqu’Ambre vous a mis en danger. Que s’est-il passé dans votre tête ?

C’était un choix de ma part : je n’étais pas venu pour les stratégies. Mais j’étais conscient que cela faisait partie du jeu. Je m’étais dit que je resterais en dehors de tout ça temps que ça allait bien pour moi. Et je ne m’attendais pas à ce que ça dure si longtemps. Donc quand je suis en danger, je réalise que l’aventure peut se finir pour moi, que ça va être mon tour. Il n’y avait qu’une solution pour éviter cela, se battre. C’est l’instinct animal je pense, quand on se sent acculé, on va essayer de se débattre au maximum. C’est ce que j’ai fait. Je n’avais pas d’autre choix que de prendre part aux stratégies.

Lire Aussi  Maud Fontenoy et Nolwenn Leroy rayonnantes entourées d'enfants, face à Léa Elui

Ambre a indiqué à propos de votre échange que tout n’a pas été montré à la télé. Qu’en penses-tu ?

Je trouve que ce qu’on a vu résume bien l’échange. Il faut savoir que j’adore Ambre, c’est quelqu’un de génial. Il n’y a jamais eu d’animosité entre nous. Simplement, il faut se replacer dans le contexte. Tout le monde veut sauver sa place, et il faut faire des choix. A ce niveau de l’aventure, on a vécu des beaux moments avec tout le monde. Donc je pense qu’elle m’a désigné en pensant que je ne dirais rien, que je suis le bon gentil. Alors qu’un autre aurait pu se rebeller. Forcément, je ne suis pas content, personne ne l’aurait été à ma place. On a eu une discussion, la réponse n’était pas claire et je le dis encore aujourd’hui : sa réponse n’était pas claire. Donc j’en ai tiré les conclusions et j’ai agi en conséquence.

Qu’est-ce qui a été le plus dur pour vous sur l’aventure ?

Pas les proches. Étonnement, pour en avoir discuté entre nous, même les parents avaient tendance à moins penser à leurs enfants. C’est un peu la pyramide de Maslow : quand nos besoins essentiels ne sont pas assouvis, on n’a plus la place pour penser à autre chose. On était vraiment ancrés sur notre nouvelle réalité… Mais j’avoue que suite à ce qui est arrivé à ma maman, j’y pensais beaucoup. Après, pour répondre à la question, le pire pour moi a été l’humidité. C’était comme si on prenait une douche tout habillé toutes les deux heures. C’était horrible, bien plus que de ne pas manger.

Comment s’est déroulé le retour à la réalité ?

Je suis rentré avec des cheveux blancs en plus, je perdais des cheveux… Il m’a fallu un petit moment pour reprendre pied au niveau physique. C’est quelque chose de compliqué à vivre. J’ai repris le travail le lundi, et dès le lendemain j’avais l’impression que rien n’était arrivé, de ne pas avoir vécu la chose. C’était comme un rêve dont je venais de me réveiller. J’ai pris conscience des choses lors de la diffusion en fait.

Lire Aussi  Benjamin Castaldi et Flavie Flament : Photos de leur mariage au coût exorbitant

Vous étiez juriste avant d’être fustier, pourquoi cette reconversion ?

Pour beaucoup ce sont deux métiers complètement différents. Pour moi c’est juste une continuité. J’étais juriste en droit de l’environnement, je traitais du principe du pollueur payeur. J’ai toujours voulu construire ma maison de mes propres mains avec les matériaux les plus naturels possibles, soit du bois brut. Je suis allé apprendre dans ce but. Puis quand j’ai commencé ça, il n’était plus possible du tout de retourner travailler dans un bureau. Vivre dehors avec les saisons, c’est génial. J’aurais énormément de mal à faire le chemin inverse.

Vous avez évoqué le décès de votre maman. De quoi souffrait-elle ?

Une tumeur au pancréas lui a été détectée. On ne savait pas si c’était cancéreux ou pas. Il a fallu l’opérer et l’opération s’est mal passée, elle est décédée de ça.

Comment réussissez-vous à surmonter son absence ?

Ce n’est pas possible. Je serais curieux de discuter avec des personnes qui ont perdu leur maman comme moi. Parce que je me demande si ça existe. Moi, j’y pense tout le temps, il n’y a pas de deuil possible.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Mon projet c’est d’être fustier ! Je vais continuer et c’est déjà beaucoup.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Purepeople.com.

Á La Une