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Brigitte Macron, lunettes sur le nez : chic et décontractée pour son retour au collège

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La première dame de France Brigitte Macron a lancé avec le ministre de l’Education Pap Ndiaye et la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance Charlotte Caubel une grande opération, absolument capitale, dans les établissements scolaires face à la gravité de ce fléau, le harcèlement.

C’est un des chevaux de bataille de Brigitte Macron, en tant que première dame, qu’ancienne enseignante mais aussi grand-mère de sept petits enfants : la lutte contre le harcèlement scolaire. L’épouse du président de la République, revenue d’Italie où elle a accompagné Emmanuel Macron au Vatican, était donc présente au côté du ministre de l’Education Pap Ndiaye et de la secrétaire d’Etat chargée de l’enfance Charlotte Caubel pour lancer la campagne « Non au harcèlement à l’école » au collège Louis Braille à Esbly en Seine-et-Marne le 7 novembre 2022. Portant ses lunettes, une veste grise, un chemisier blanc immaculé et un pantalon noir associés à d’élégants talons noirs, elle était à la fois chic et à l’aise pour sa mission.

Depuis 2015, chaque année, la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire a lieu le premier jeudi suivant les vacances de la Toussaint, donc le 10 novembre cette année. Les deux ministres et Brigitte Macron ont visionné un clip de sensibilisation, qui sera diffusé à l’occasion de la journée nationale, en présence des élèves du collège, ainsi que des comédiens et de la réalisatrice. Un échange a eu lieu avec le personnel de l’établissement en charge de la lutte contre le harcèlement scolaire.

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Le programme pHARe de lutte contre le harcèlement du gouvernement « est généralisé à partir de cette rentrée 2022. Il existait sous une forme expérimentale auparavant. Il a donné d’excellents résultats dans les académies où il a été mis en place, avec une prise de conscience, avec un meilleur accompagnement, une meilleure détection des cas de harcèlement, et une amélioration du climat scolaire« , a souligné Pap Ndiaye devant l’AFP.

« Les moyens sont là » pour mener cette lutte, a affirmé le ministre. « Pour 2023, nous avons également prévu des moyens budgétaires en hausse pour accompagner la généralisation du programme pHARe« , a-t-il poursuivi, sans plus de précisions. « Pour le gouvernement, il s’agit d’une priorité. Nous sommes mobilisés« , a-t-il assuré. « Je constate que maintenant, il y a énormément de personnes qui sont au courant depuis l’installation de ce programme pHARe« , a renchéri Brigitte Macron. « Et donc ce programme, c’est très important, c’est une prise de conscience« , a-t-elle dit. « On va continuer. »

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Un dispositif qui a déjà fait ses preuves face au fléau

Près d’un élève sur dix est victime de harcèlement au cours de sa scolarité, selon les chiffres communiqués par le ministère. Longtemps ignoré, ce sujet a fait l’objet d’une prise de conscience accrue depuis les Assises nationales contre le harcèlement à l’école en 2011. Dispositif de prévention dans les écoles élémentaires et collèges, le programme pHARe a été expérimenté à partir de 2019 dans six académies et doit achever cette année sa généralisation à toutes les écoles élémentaires et collèges publics.

Il prévoit la formation d’une équipe de référence d’au moins cinq personnes par collège et par circonscription du premier degré, la nomination et la formation de dix élèves ambassadeurs au moins par collège et dix heures de formation par an pour les enfants. S’ajoutent d’autres mesures de lutte contre le harcèlement, comme les numéros d’aide d’urgence 3020 (pour familles et victimes), et 3018 (cyberharcèlement).

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