« Je suis autant capable de faire un film que Dany Boon ou Élie Semoun » : En pleine interview, Anne Roumanoff explose et dénonce le sexisme qu’elle subit !

Anne Roumanoff sort les griffes… À l’occasion de l’imminence de son retour sur scène prévu le 8 juillet prochain à Levent, le 27 juillet à Carqueiranne, ou encore le 4 août à Marseille, Anne Roumanoff a accordé une interview à nos confrères de Nice Matince mardi 4 juillet 2023. Un entretien au cours duquel, à l’instar du titre de son nouveau spectacle baptisé « Tout va presque bien », l’humoriste de 57 ans a dévoilé son regard ironique sur la société.

La preuve, Anne Roumanoff s’est penchée sur les inégalités hommes-femmes qu’elle a évidemment souhaité dénoncer par le biais de cette entrevue : « Pour les femmes, c’est plus difficile, quoi qu’on en dise. Que ce soit en politique ou dans le domaine de l’entreprise, dès qu’une femme sort du cadre, les gens tirent à balles réelles », a-t-elle débuté.

Et de justifier l’une des nombreuses raisons pour laquelle elle était personnellement touchée par cette discrimination persistante entre les deux sexes : « Je suis de plus en plus sensible à ce sujet, parce que je le vis, ne serait-ce que pour le film que je rêve de réaliser », a-t-elle déploré. Des réticences souvent justifiées par le fait que cette dernière ne soit pas prise au sérieux sous prétexte qu’elle soit humoriste… Une fausse justification selon elle ! Et pour cause, de nombreux humoristes sont parvenus à réaliser des films.

« Il y a des réticences soi-disant par rapport au fait que je sois humoriste… Je suis autant capable de faire un film que Dany Boon ou Élie Semoun ! », a-t-elle d’ailleurs déclaré dans la foulée.

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« Ces remarques sexistes… »

Au-delà de cette différence d’appréciation liée à son s*xe, celle qui se définit comme féministes a souhaité aborder d’autres milieux dans lesquelles être une femme était compliqué : « Il il y a aussi toutes ces remarques sexistes que subissent les femmes politiques et dont personne ne parle. Le perpétuel procès en incompétence, les remarques sur le physique des candidates à la présidentielle, les éternels soupçons de promotion canapé, la méchanceté des médias dès qu’une femme fait preuve d’un peu de faiblesse, on en parle ? », a-t-elle lancé.

Et de conclure : « Il faudra un jour se pencher sur ce qu’ont enduré et qu’endurent encore les femmes politiques françaises en serrant courageusement les dents ».

L.Z.