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Claude Guéant a payé sa dette : ses proches à la rescousse, bientôt la fin de la prison ?

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Depuis le 13 décembre dernier, Claude Guéant est incarcéré à la prison de la Santé, en application de sa condamnation en 2017 dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur. La cour d’appel de Paris avait révoqué une partie de son sursis et de sa liberté conditionnelle, estimant que l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l’amende et les dommages et intérêts qu’il s’était vu infliger. Claude Guéant a apporté du nouveau à son dossier.

On lui reprochait de ne pas payer assez vite, Claude Guéant a fait en sorte d’accélérer le remboursement de sa dette, dans l’espoir de retrouver au plus vite sa liberté.

Incarcéré depuis une semaine à la prison de la Santé, l’ancien ministre de 76 ans a payé jeudi dernier sa dette au Trésor public et a demandé sa remise en liberté. Une information rendue officielle par son avocat, confirmant une information d’Europe 1. Ce dernier a également fait savoir que son client demande sa remise en liberté.

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Claude Guéant a payé 292 000 euros pour solder la dette due au Trésor public, selon un bordereau consulté par l’AFP, à la suite d’une condamnation de 2017 dont la justice a estimé qu’il ne respectait pas les obligations. Dans le détail, « Claude Guéant a payé 133 315,95 euros pour placer sa dette à zéro mais a aussi réglé celle d' »un des co-condamnés (qui) n’avait pas payé toute sa part et il s’agit d’une dette solidaire donc due à 100% par chaque condamné« , selon son avocat, Me Philippe Bouchez El-Ghozi. D’après lui, cela a été fait grâce à des prêts consentis par des proches.

Claude Guéant avait été placé lundi en détention au centre pénitentiaire de Paris-La Santé en application de la condamnation de 2017, une première pour un ancien ministre de l’Intérieur.

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Dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur, l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait été condamné le 23 janvier 2017 en appel à deux ans d’emprisonnement dont un an avec sursis probatoire et 75 000 euros d’amende. Il purgeait cette peine – devenue définitive deux ans plus tard après le rejet de son pourvoi en cassation – sous le régime de la liberté conditionnelle.

Début novembre cependant, la cour d’appel de Paris avait révoqué une partie de son sursis (3 mois) et de sa liberté conditionnelle (6 mois), estimant que M. Guéant ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l’amende et les dommages et intérêts qu’il s’était vu infliger. C’est en exécution de ces décisions que Claude Guéant a été placé sous écrou, pour neuf mois, avait précisé à l’AFP Me Bouchez El-Ghozi.

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