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Disparition de Delphine Jubillar : Le codétenu de Cédric a-t-il été favorisé par la justice ?

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« Marco » a fait irruption dans l’affaire Jubillar en déclarant aux autorités compétentes que son ancien voisin de cellule, Cédric, le mari de l’infirmière disparu, lui avait révélé avoir tué sa femme. Il a ensuite collaboré avec la justice pour vérifier les dires de l’époux et suspect numéro 1. Pour l’accusation, il a bénéficié d’aménagement de peine en contrepartie de ses informations…

L’ancien détenu surnommé « Marco » est l’un des protagonistes de l’affaire Jubillar, disparition non élucidée de l’infirmière du Tarn Delphine Jubillar au mois de décembre 2020. Cet homme a fait irruption dans l’enquête en septembre 2021, quand ce Corse de 37 ans au passif judiciaire bien rempli a affirmé à la justice avoir eu des informations capitales de son ancien voisin de cellule, le mari dont la disparue voulait divorcer, Cédric Jubillar, en détention provisoire pour homicide par conjoint. Tandis que les deux hommes ont été confrontés de nouveau ce mois de mai 2022, « Marco » est accusé d’avoir bénéficié de faveur de la part de la justice… Cette dernière a alors remis les pendules à l’heure.

Selon les informations de France Bleu, le parquet de Toulouse a communiqué pour dire qu’il n’a pas négocié de remise en liberté avec l’ex-codétenu de Cédric Jubillar contrairement à ce qu’avait affirmé l’avocat de de l’artisan tarnais sur l’antenne de la radio. « À l’issue d’une après-midi entière de confrontation entre Cédric Jubillar et son ancien voisin de cellule à Seysses, les avocats du mari de Delphine Jubillar ont affirmé que l’ex-détenu avait négocié sa remise en liberté contre la divulgation des aveux de l’artisan tarnais. C’est faux, dit le procureur de la République. » Ce Marco « n’a ni demandé ni obtenu de faveur en échange de sa déposition, pas plus qu’elle ne lui a été promise ». Puisque quand il a fait savoir qu’il souhaitait entrer en contact avec les enquêteurs du dossier Jubillar, « il était libérable dès le lendemain« .

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À la suite des déclarations de cet homme qui a occupé une cellule à côté de celle de Cédric Jubillar, des recherches d’ampleur pour tenter de trouver le corps de l’infirmière disparue avaient été entreprises en vain début 2022. Le témoignage de l’ancien détenu avait également provoqué, mi-décembre 2021, le placement en garde à vue de la nouvelle compagne de Cédric Jubillar. D’après ce témoignage, elle était susceptible de savoir où trouver le corps de Delphine. Elle est cependant ressortie libre, après un jour et demi de garde à vue, sans être mise en examen. Selon elle, les « confidences » du mari de Delphine étaient une provocation de plus face à une justice qui l’accable.

Très attendue, la confrontation du 12 mai 2022 entre Cédric Jubillar et l’ancien détenu accusant le peintre plaquiste de lui avoir avoué en prison le meurtre de sa femme, n’a pas donné « grand-chose« , selon les avocats de la défense. « Chacun est resté sur ses positions« , a déclaré l’un de ces avocats, Jean-Baptiste Alary, à l’issue de quatre heures de confrontation devant les juges d’instruction.

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Pour l’heure, Cédric Jubillar reste derrière les barreaux, la justice estimant que les enquêteurs ont apporté suffisamment d’éléments sur la culpabilité du peintre plaquiste de 34 ans pour le maintenir en prison, notamment avec l’expertise des lunettes cassées que portait sa femme le dernier soir où elle a été vue et l’analyse psychiatrique de celui qui est considérée comme le coupable idéal. Le mandat de dépôt à son encontre expire toutefois le 18 juin prochain. Il ne peut donc pas rester en détention provisoire au-delà sans un débat devant le juge des libertés.

Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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