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« On se bouffait la gueule » : Le Jubillar de l’Yonne cash (et grossier) sur la disparition de sa femme…

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C’est avec un langage cru que Frédéric Mellet, présumé coupable dans la disparition de son épouse Chantal, s’exprime auprès des autorités. Une façon de parler déconcertante dans cette affaire sans scène de crime ni aveu, qui en rappelle étrangement une autre : celle de Delphine Jubillar.

Le 20 mai 2022, Frédéric Mellet, éleveur de chèvres à Joigny dans l’Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, a été mis en examen pour meurtre aggravé et placé en détention provisoire. La raison ? Son épouse Chantal avec qui il travaille sur l’exploitation agricole, a disparu et est introuvable depuis deux ans. Si les quatre filles du couple sont persuadées de l’innocence de leur père, elles font face à une justice qui a trouvé son coupable idéal, tandis que plusieurs éléments rappellent un célèbre dossier en cours également, l’affaire Jubillar. Le Parisien-Aujourd’hui en France a dévoilé dans son édition du 29 août une longue enquête et met en lumière le comportement particulier du suspect numéro 1.

Difficile de ne pas trouver un écho entre la disparition de Chantal Mellet et Delphine Jubillar, sans scène de crime ni aveu, notamment dans le comportement de ceux qui sont pointés du doigt. Comme Cédric Jubillar qui n’a pas manqué de provoquer les autorités et même les juges d’instruction, Frédéric Mellet ne ménage pas son langage face aux gendarmes. Quand ceux-ci l’interrogent avec insistance, il lance toute simplement : « Vous croyez que 22 mois après je me souviens de ce que je faisais ou si j’étais aux chiottes « , balance crûment le père de famille de 54 ans. »

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S’il est considéré comme présumé coupable aux yeux de la justice, lui se décrit comme le « cocu de service » d’une femme qui lui a été infidèle quatre fois et qui comptait partir avec son amant. Durant son audition, il a aussi déclaré à propos de l’utilisation de son téléphone, éteint aux heures cruciales où sa femme avait disparu : « Aujourd’hui, il faut se mettre le téléphone dans son cul pour ne pas être emmerdé. Ma réponse est la même que celle que je vous ai faite depuis le début : je n’ai pas fait de mal à mon épouse. On se bouffait la gueule, mais on avait des limites.« 

Interrogée, l’une de ses filles a tenu le même genre de propos. Ses parents ont déjà pu s’insulter comme l’a révélée la dernière fille du couple âgée de 19 ans lors de son interrogatoire : « Ils s’insultaient parfois. Mon père a traité ma mère de salope, ma mère l’a traité de connard. » Elle a précisé qu’il pouvait aussi arriver à Frédéric Mellet de se montrer brutal « envers ma soeur et ma mère« . Ce que l’intéressé réfute : « Je n’ai jamais été violent avec mon épouse, s’est défendu le mari trompé face aux enquêteurs. Quand elle exerçait des violences contre moi, je la repoussais (…) J’avais quatre fois le motif valable pour divorcer pour adultère, mais je ne l’ai jamais fait. Cela s’appelle de l’amour. » La justice doit continuer d’enquêter pour déterminer la teneur réelle de ses relations avec son épouse disparue.

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Frédéric Mellet reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

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