Divertissement
Aidants : quels sont les dispositifs mis en place pour les soutenir au quotidien ?
De nombreux Français aide de manière régulière et fréquente leurs proches en perte d’autonomie pour accomplir des actes ou des activités de la vie quotidienne. Ces aidants jouent un rôle capital dans la vie de ces personnes, souvent au détriment de leur propre vie professionnelle et personnelle, de leur état de santé ou de leur bien-être mental.
Depuis quelques années, des solutions de répit et des aides financières permettent de proposer un véritable relais à l’aidant, en lui permettant de prendre du temps pour soi et de faire face à certaines obligations sociales, professionnelles ou personnelles.
Les aides financières
En plus des différentes aides perçues par le proche en perte d’autonomie (APA, PCH, MTP, AEEH…), l’aidant peut également être soutenu financièrement.
- L’allocation journalière du proche aidant
L’allocation journalière du proche aidant (AJPA) indemnise le congé d’aidant à hauteur de 66 jours pour l’ensemble de la carrière, quelle que soit l’activité professionnelle et quel que soit le nombre de personnes aidées. S’adressant à toutes les personnes souhaitant réduire ou cesser son activité professionnelle pour s’occuper d’un proche malade, ce revenu de remplacement versé par la CAF et les caisses de MSA est fixé à 62,44 euros par jour et peut être attribué pour des demi-journées.
- Les avantages fiscaux
Si vous hébergez durablement votre proche chez vous ou que vous participez à ses frais d’hébergement en EHPAD, vous pouvez bénéficier d’aides fiscales.
Effectivement, si vous hébergez gracieusement un proche à votre domicile, vous pouvez déduire, au titre des pensions alimentaires ou des frais d’accueil, une somme correspondant à l’hébergement et à la nourriture. De plus, si vous hébergez une personne titulaire d’une CMI invalidité ou d’une carte d’invalidité pour une incapacité d’au moins 80 %, vous pouvez bénéficier d’une majoration du nombre de parts pour le calcul de l’impôt sur le revenu.
Si vous participiez aux frais d’hébergement en EHPAD de votre parent dans le cadre de l’obligation alimentaire, vous pouvez déduire la somme que vous versez chaque mois au titre de pension alimentaire. Si votre proche dispose de très faibles revenus, il n’aura pas à déclarer la somme que vous déduisez.
- Être rémunéré pour aider un proche
Il est tout à fait possible d’être rémunéré pour l’aide apporté à un proche en perte d’autonomie, en devenant son salarié en tant qu’aide à domicile. En tant qu’employeur, la personne aidée devra déclarer l’embauche l’Urssaf et respecter les obligations prévues par le Code du travail.
Bon à savoir : vous pouvez bénéficier de l’affiliation à l’assurance vieillesse afin de valider des trimestres sans avoir besoin de verser des cotisations auprès de votre caisse de retraite.
- Demander un crédit d’impôt
Votre proche a besoin d’équipements spécifiques dans votre habitation ? Vous pouvez bénéficier un crédit d’impôt, si et seulement si les travaux effectués favorisent l’accueil ou le maintien à domicile d’une personne en perte d’autonomie.
Les dispositions en entreprise
Un salarié peut demander un congé de proche aidant à son employeur, qui ne peut refuser le congé.
Vous pouvez également bénéficier d’un don de jours de repos, d’un temps partiel adapté ou de jours en télétravail si besoin. Cependant, ces aménagements peuvent être refusés par l’employeur, s’il estime qu’ils ne sont pas comptables avec le poste.
Les formations des aidants
Il existe plusieurs ateliers de sensibilisation et de formation à destination des aidants afin de réfléchir sur son rôle et mieux connaître la maladie affectant son proche, ses conséquences réelles sur la vie quotidienne et les adaptations nécessaires. Plusieurs
associations d’aide aux aidants
ou certaines
plateformes d’accompagnement et de répit
proposent un
programme de formation
répondant à toutes les questions et interrogations des aidants.
Les dispositifs pour prendre soin de soi
Mis en place depuis 2015, le droit au répit permet aux aidants de se libérer du temps pour leurs activités. Plusieurs solutions
d’aide au répit
pour les aidants existent pour qu’ils puissent se reposer :
- un
accueil de jour ou de nuit
de la personne aidée dans un EHPAD ou dans une maison de répit ; - un
hébergement temporaire
en établissement ou en accueil familial ; - un
lieu de vacances adapté
pour vous et votre proche en perte d’autonomie ; - des ateliers artistiques
pour les jeunes aidants entre 8 et 18 ans ;
- un
service d’aide à domicile
journalier ou un relais à domicile de manière ponctuelle.
Où s’informer et être accompagné dans ses démarches ?
Différents organismes existent partout en France pour être informé sur les dispositifs existants et être aidé dans les démarches à effectuer.
Café des aidants
,
structures d’accompagnement et de répit
,
MDPH
… En prenant contact avec l’une de ses structures et ces réseaux d’entraide, vous serez accompagné au quotidien par des équipes volontaires et à l’écoute.
LR
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