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Luna Skye (Les Marseillais) a frôlé la mort : son chirurgien se défend, une autre star de télé-réalité infectée

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L’ancienne candidate des « Marseillais » a bien cru qu’elle allait mourir. Luna Skye a connu de grosses complications à la suite de ses injections dans les fesses et elle n’est pas la seule. Interrogé par « Libération », son docteur s’est exprimé pour la première fois.

La vie de deux candidates de télé-réalité est devenue un enfer depuis qu’elles ont eu recours au HYAcorp, dans le but d’avoir un fessier plus galbé sans avoir recours à la chirurgie esthétique. Un calvaire que Luna Skye et l’autre participante ont décrit lors d’un entretien avec Libération. Contacté par nos confrères, le chirurgien qui a procédé aux injections s’est exprimé pour la première fois.

Depuis 2006, le laboratoire BioScience permet aux femmes de se faire injecter le HYAcorp, un gel transparent et visqueux conçu à base d’acide hyaluronique réticulé. Il est recommandé de n’avoir « que » 5 à 20 seringue par fesse, pour un prix d’environ 200 euros par seringue. Une intervention, dont les effets durent dix-huit à vingt-quatre mois et qui a séduit Luna Skye. La candidate des Marseillais âgée de 26 ans a révélé y avoir eu recours. Et depuis octobre dernier, elle a passé le plus clair de son temps hospitalisée comme elle l’a raconté et continue à le raconter sur Instagram. En cause ? La jeune femme qui a déboursé 7 000 euros pour recevoir 40 seringues par fesse est atteinte d’un staphylocoque et une septicémie. Ainsi, elle a passé pas moins de trois mois à l’hôpital à Los Angeles, où elle habite, avant d’être rapatriée en France mi-décembre.

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De son côté Emilie Amar, révélée sur NRJ12 lors de la saison 2 de Friends Trip en 2018, a connu le même sort. La jeune femme de 26 ans avait aussi témoigné sur Instagram après avoir reçu 33 injections de HYAcorp l’été dernier. « On n’a pas de solution car la bactérie se loge certainement à l’intérieur du produit et celui-ci met deux ans à se résorber. Dès que j’arrête le traitement, l’infection revient« , a-t-elle confié en larmes. A l’instar de Luna, elle a eu différents traitements antibiotiques. Si chez l’ancienne compagne de Paga cela a provoqué des addictions, chez elle, c’est une hépatite médicamenteuse et un clostridium difficile (bactérie causant une inflammation du côlon) qui a été à déplorer.

Le chirurgien de Luna Skye et Emilie Amar s’exprime

Toutes deux se sont rendues chez un célèbre chirurgien, Benjamin Azoulay, qui a déjà reçu plusieurs candidates de télé-réalité. Pour la première fois, il s’est exprimé auprès de Libération. « J’ai injecté 350 patientes et 3 ont été victimes d’infection. Je ne me dédouane pas de ma responsabilité, mais dans la majorité des cas, cela se passe bien« , s’est-il défendu. Il a ensuite expliqué que, bien qu’il soit devenu le brand ambassador de HYAcorp dans l’Hexagone, il n’a pas d' »intérêts financiers avec l’entreprise« . « Quand le produit est arrivé en France, j’ai créé un protocole d’injection et aujourd’hui je forme des professionnels à son utilisation« , a-t-il poursuivi.

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Il a bien entendu été mis au courant des cas d’infections et a immédiatement prévenu l’Agence nationale de sécurité du médicament et l’Agence régionale de santé. Libération lui a demandé pour quelle raison Luna avait reçu 80 injections, alors que le laboratoire en recommande 5 à 20 seringues par fesse. « Secret médical oblige, je ne peux évoquer directement le cas de mes patientes mais pour info, il s’agit de recommandations, pas d’interdictions émises par le labo« , s’est-il justifié.

Aujourd’hui Luna Skye et Emilie Amar sont prises en charge par le chef de service de chirurgie plastique à l’hôpital Tenon à Paris. Si Emilie Amar en est sortie le 8 janvier dernier après quatre jours d’hospitalisation, Luna Skye y est toujours. « J’ai passé trois mois à l’hôpital aux Etats-Unis. Là-bas, j’ai frôlé la mort, j’ai l’impression d’y avoir été un cobaye. On a testé plein de traitements et dès qu’on les interrompait, je refaisais une infection. Je suis devenue dépendante à l’oxycodone [un analgésique à base d’opioïde, NDLR] », a-t-elle révélé. Elle a ensuite vécu une opération traumatisante une fois en France qui a fait des ravages sur son corps. « Aujourd’hui, j’ai six grosses mèches qui rentrent d’un côté de la fesse et ressortent de l’autre. J’ai donc 12 trous. Ces mèches permettent aux infirmières de procéder à des lavages : deux fois par jour, on fait passer de la Bétadine et de l’eau oxygénée », a-t-elle raconté. Des détails qui font froid dans le dos.

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De son côté, Emilie Amar déplore le fait qu’on ait présenté ce procédé comme une « intervention anodine« , alors que cela a eu des conséquences désastreuses pour Luna comme pour elle. Si aujourd’hui elle est sortie d’affaire, elle craint une nouvelle rechute, qui serait la sixième depuis ses injections.

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